Guerre en Ukraine : Zelensky accuse la Russie de jouer un jeu "sale et politique" après une nouvelle attaque

La Russie a attaqué la région ukrainienne de Dniepropetrovsk alors que les deux pays sont en plein échange de prisonniers. Volodymyr Zelensky a fustigé cette offensive.

Volodymyr Zelensky à Kiev, le 5 avril 2025.

Crédit : Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP

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Alors que les négociations entre l’Ukraine et la Russie patinent, Moscou continue d'attaquer et ne baisse pas la garde. Une nouvelle attaque est survenue dans la région de Dniepropetrovsk, en Ukraine, un territoire proche de Donetsk. C'est une première depuis le début du conflit.

Le Kremlin accentue sa pression sur l'Ukraine dans un seul but : occuper le maximum de terrain avant un éventuel cessez-le-feu, si les négociations de paix aboutissent. Les forces russes affirment mener l'offensive depuis la région frontalière de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, qu'elles occupent à 70%.

Depuis le début du conflit, la région de Dniepropetrovsk et sa capitale, Dnipro, sont régulièrement bombardées par la Russie. Il y a quelques mois, Moscou y avait tiré son premier missile expérimental, Orechnik, sur un site militaire.

Un mauvais signal pour l'armée ukrainienne

Si elle se confirme, cette attaque russe est évidemment une très mauvaise nouvelle pour l'Ukraine, un revers même pour l'armée de Kiev en manque de soldats et qui doit aussi faire face à une avancée de Moscou au nord du pays. Les forces russes, en moins d'un mois, se sont en effet emparées de près de 200 kilomètres carrés dans la région de Soumy, frontalière de la Russie.

Parallèlement, les deux pays continuent malgré tout leur échange de prisonniers. Seul accord issu des négociations d'Istanbul, le prochain, initialement prévu ce week-end, aura finalement lieu dans les jours à venir, ont annoncé les autorités ukrainiennes. L'Ukraine dément cette incursion de la Russie. "L'ennemi n'est pas entré", assure le porte-parole de l'armée ukrainienne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé, ce dimanche 8 juin, la Russie de jouer un jeu "sale et politique" autour du prochain échange des prisonniers.

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