Génocide arménien : "Ce qui doit être dit, c'est ce qui s'est produit", affirme Hollande
Les condoléances du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, 99 ans après le génocide arménien, constituent "une évolution" mais ne sont pas suffisantes, a estimé jeudi le président français François Hollande.

Le geste de la Turquie envers l'Arménie, à qui elle a adressé ses "condoléances" mais sans prononcer le mot de "génocide" et sans s'excuser formellement, alors que l'on célèbre les 99 ans du génocide arménien, sont une "évolution", selon François Hollande, mais qui ne suffit pas.
"C'est un mot qu'il faut entendre mais qui ne peut pas encore suffire", a déclaré François Hollande à l'occasion des commémorations du génocide à Paris. "Ce qui doit être dit, c'est ce qui s'est produit, même s'il y a là une évolution" de la part de la Turquie, a ajouté le chef de l'Etat qui se rendra à Erevan le 24 avril 2015 pour le centenaire du génocide arménien.