De nouveaux heurts ont éclaté depuis le début de la matinée, ve,dredi 7 juillet, en marge du sommet du G20 à Hambourg. Des manifestants ont incendié de nombreux véhicules, notamment des voitures de la police allemande. Après les affrontements de jeudi soir, les manifestations ont repris vers 7h, avec pour objectif de perturber l'ouverture officielle du sommet des plus grands pays industrialisés et émergents, en bloquant l'arrivée des délégations. L'épouse du président américain, Melania Trump, est restée ainsi bloquée dans sa résidence à Hambourg vendredi en raison des nombreuses manifestations.
La police fédérale a signalé en début de matinée une "opération en cours contre des personnes violentes" lançant des cocktails Molotov et incendiant des "voitures de patrouille" dans le quartier d'Altona, à proximité d'un commissariat. Les risques d'affrontements étaient grands à Hambourg, ville hôte du sommet du G20, qui se tient dans la cité allemande les 7 et 8 juillet. Pour la soirée de jeudi, le bilan est de 159 blessés légers parmi les forces de l'ordre et d'au moins deux parmi les manifestants. 29 personnes ont été interpellées et 15 placées en garde à vue.
Quelque 20.000 policiers venus de toute l'Allemagne ont été déployés à Hambourg face aux risques d'attentat et de débordement. Malgré ses effectifs colossaux, la police d'Hambourg a réclamé des renforts ce vendrdi pour faire face aux nombreuses manifestations anti-G20 dans la ville, qui ont empêché l'épouse du président américain de sortir de sa demeure.
"L'État policier fait tout ce qu'il peut pour nous priver de notre droit à manifester", indique Georg Ismail, un militant d'extrême gauche présent sur les lieux. "Les guerres, le changement climatique et l'exploitation sont le résultat du système capitaliste que représente le G20", clame-t-il.
Ces affrontements sont à l'image de la tension qui s'annonce dans l'enceinte qui accueille le sommet des dirigeants des 20 principales économies de la planète, avec de nombreux sujets conflictuels de discussion entre le président américain Donald Trump et les autres dirigeants.
Il s'agit principalement du climat et du commerce. "Nous n'allons pas masquer les différences mais au contraire les désigner, car il y a sur certaines questions essentielles des divergences d'opinion", a dit jeudi Angela Merkel, hôte du sommet. Donald Trump doit rencontrer pour la première fois son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi après-midi, en marge de la réunion.
En guise de préambule, il a sévèrement critiqué la Russie jeudi à Varsovie, au premier jour de sa tournée européenne, et s'est inquiété de l'avenir même de l'Occident. Les États-Unis, a-t-il dit, travaillent avec leurs alliés pour s'opposer "aux actions de la Russie et à son comportement déstabilisateur", citant notamment le conflit en Ukraine, le soutien russe à l'Iran et à la Syrie.
La rencontre entre les chefs d'État américain et russe sera particulièrement surveillée compte tenu des mauvaises relations entre les deux pays sur fond d'enquête sur l'influence russe dans l'entourage de Donald Trump. Ce dernier a du reste admis à Varsovie que la Russie avait pu s'immiscer dans l'élection présidentielle de 2016.
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