États-Unis : pour Trump, les migrants mécontents de leur détention n'ont qu'à rester chez eux

"Beaucoup de ces étrangers clandestins vivent maintenant bien mieux que là d'où ils viennent, et dans des conditions bien plus sûres", a estimé le président américain, qui réagissait à un rapport sur leur situation.

Donald Trump le 20 juin 2019

Crédit : MANDEL NGAN / AFP

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"Si les immigrants illégaux ne sont pas contents de leurs conditions dans les centres de rétention construits ou rénovés rapidement, dites-leur simplement de ne pas venir. Tous les problèmes seront résolus !". C'est ainsi qu'a réagi sur Twitter Donald Trump, après la parution d'un rapport sévère de son administration sur la situation des migrants clandestins aux États-Unis.

"Beaucoup de ces étrangers clandestins vivent maintenant bien mieux que là d'où ils viennent, et dans des conditions bien plus sûres", a ajouté le président américain sur le réseau social.

Ce rapport de l'Inspection générale du ministère américain de la Sécurité intérieure, qui chapeaute la police aux frontières, admet que la surpopulation et l'insécurité dans plusieurs centres de rétention au Texas présentent un risque pour les migrants clandestins. Le texte évoque notamment le manque d'accès à des douches, des repas chauds ou des vêtements de rechange, et la détention prolongée des migrants.

144.000 clandestins arrêtés en mai dernier

La zone frontalière connaît depuis plusieurs mois une arrivée massive de migrants venus d'Amérique centrale. En mai, 144.000 personnes ont été arrêtées et placées en détention après avoir franchi illégalement la frontière. La plupart souhaitent déposer une demande d'asile mais la place manque dans ces structures ainsi que dans les centres d'accueil où les mineurs et les familles sont normalement transférés.

Les conditions de vie dans ces installations d'urgence ont été dénoncées ces dernières semaines par des ONG et des élus démocrates. Le parlementaire Joaquin Castro a notamment évoqué lundi devant la presse des cellules pour femmes "sans eau courante" après avoir visité un centre à El Paso, dans le sud du Texas.

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