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Un Philippin rend hommage à des victimes du typhon Haiyan, le 8 novembre 2014 dans le village de San Joaquin
Crédit : AFP / TED ALJIBE
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L'effort de reconstruction commence à payer mais des millions de survivants n'ont toujours pas de logement et vivent dans la misère. Le 8 novembre 2013, les îles du centre de l'archipel des Philippines étaient ravagées par le super typhon Haiyan.
7.350 personnes sont mortes, 14 millions de personnes vivent encore aujourd'hui dans la zone sinistrée, soit environ 15% de la population nationale.
Des débris à proximité de l'aéroport de Tacloban, le 12 novembre 2013 (archives)
Crédit : AFP / PHILIPPE LOPEZ
Un homme peint un SOS sur un terrain de basket à Tacloban, le 11 novembre 2013 (archives)
Crédit : AFP / NOEL CELIS
Un an plus tard, la reconstruction a fait des pas de géant à bien des égards. Défigurée, Tacloban, la grande ville portuaire de la région, ressemble aujourd'hui à n'importe quelle agglomération philippine avec ses embouteillages, ses marchés effervescents, ses centres commerciaux bondés et ses files d'attente à l'entrée des fast-food.
Pour autant, le tableau est loin cependant d'être idyllique dans un pays dont la corruption entrave le développement économique. Le gouvernement veut déplacer avant la mi-2016 un million de personnes vivant sur les bords du Pacifique exposés aux catastrophes naturelles.
Les débris d'une maison dans la ville de Tacloban aux Philippines, le 18 octobre 2014
Crédit : AFP / NOEL CELIS
Il faudra des années pour relancer l'économie locale après que les plantations de cocotiers et les ports de pêche -- principaux secteurs d'activité pourvoyeurs d'emploi -- furent dévastés.
Des tentes comme abris d'urgence, un an après le passage du typhon Haiyan, le 16 octobre 2014 à Tacloban
Crédit : AFP / NOEL CELIS
Le revenu moyen d'un foyer dans la région était de 25% inférieur à la moyenne nationale avant le typhon, selon des chiffres gouvernementaux. Et l'écart s'est dangereusement creusé.
Les survivants devraient affluer par milliers ce samedi 8 novembre autour des fosses communes où ont été inhumés leurs proches, à la hâte, pour éviter les épidémies.
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