Guerre en Ukraine : Trump évoque un possible soutien aérien américain en guise de garanties de sécurité

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Donald Trump a déclaré mardi qu'un soutien aérien américain ainsi que l'envoi de troupes européennes en Ukraine pourraient faire partie des garanties de sécurité pour le pays.


"Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain" a assuré le président américain lors d'une interview accordée à Fox News, en faisant référence aux dirigeants européens rencontrés la veille à la Maison Blanche. Il a par ailleurs ajouté qu'il était "prêt à aider", notamment via l'envoi d'un soutien aérien.

Dans une interview téléphonique avec Fox News, Donald Trump a assuré qu'il militait pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie pour "aller au paradis".

Le président russe, Vladimir Poutine, dont le pays a envahi l'Ukraine en 2022, a proposé d'organiser une rencontre bilatérale avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Moscou, lors d'un appel téléphonique avec Donald Trump, selon deux sources proches du dossier.


"Poutine a mentionné Moscou" lors de cet appel lundi, a indiqué une de ces sources à l'AFP. Le président ukrainien, qui se trouvait alors à la Maison Blanche avec des dirigeants européens, "a répondu +non+", selon la même source.

"Je veux en terminer (avec cette guerre) sans perdre de vies américaines, ni de soldats américains". Dans une interview téléphonique avec le média conservateur Fox News, Donald Trump a évoqué les difficultés que représente l'organisation d'une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymir Zelensky. 

"Il faut être deux pour danser le tango", a-t-il expliqué. "Ils doivent avoir une sorte de relation. Autrement, nous perdons juste beaucoup de temps. Je veux juste en terminer"

"J'essaie simplement d'empêcher que des gens soient tués". Dans une interview téléphonique avec le média conservateur Fox News, le président Trump a assuré mardi qu'aucune troupe américaine ne sera déployée en Ukraine.

Après la rencontre historique à Washington entre Zelensky et Donald Trump, Emmanuel Macron a exprimé ses préoccupations concernant la Russie, soulignant l'importance de rester vigilant face aux actions de Moscou.

Guerre en Ukraine

"Un ogre à nos portes" : Emmanuel Macron exhorte les Européens à rester vigilants face à la menace russe

La Russie a rendu les corps de 1.000 soldats ukrainiens décédés, la plupart tombés au front et certains morts en captivité, a indiqué Kiev mardi, ce type d'échanges constituant l'un des seuls résultats des pourparlers entre les deux pays.


"En raison de mesures de rapatriement, les corps de 1.000 personnes décédées ont été rendus à l'Ukraine" par la partie russe, qui a indiqué qu'il s'agissait de soldats ukrainiens.

La Suisse offrira "l'immunité" à Poutine s'il "vient pour une conférence de paix", a affirmé le ministre suisse des Affaires étrangères. C'est Emmanuel Macron qui plaide pour une rencontre entre le président russe et Volodymyr Zelensky en territoire helvète.

Un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre de Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale. Il est donc difficile pour lui de se rendre en Europe sans immunité.

Future rencontre entre Zelensky et Poutine, garanties de sécurité en cas de paix... Voilà ce qu'il faut retenir du sommet qui a réuni Volodymyr Zelensky, Donald Trump et des dirigeants européens à Washington ce lundi.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé, mardi 19 août, que tout accord de paix futur en Ukraine devait prendre en compte les "intérêts de sécurité" de la Russie, au lendemain d'une réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington.

"Sans respecter les intérêts de sécurité de la Russie, sans respecter pleinement les droits des Russes et des russophones qui vivent en Ukraine, il ne peut être question d'aucun accord à long terme", a-t-il déclaré dans une interview à la télévision russe.

Au lendemain de la réunion avec Donald Trump et plusieurs dirigeants européens, Volodymyr Zelensky a publié un message sur X, mardi 19 août, affirmant qu'il s'agissait "d'une avancée significative vers la fin de la guerre et la garantie de la sécurité de l'Ukraine et de notre peuple". "Nous travaillons déjà sur le contenu concret des garanties de sécurité", a ajouté le président ukrainien.

La "Coalition des volontaires" alliés de l'Ukraine va se réunir mardi 19 août à midi, juste avant le Conseil européen avec les 27 dirigeants des pays membres de l'Union européenne qui se tiendra à 13 heures. Les deux réunions se tiendront en visioconférence. La première réunion sera présidée par Emmanuel Macron et par le Premier ministre britannique, Keir Starmer.

Dans un message publié sur X mardi 19 août, l'ancien président russe Dmitri Medvedev a déclaré que "la coalition des volontaires belliciste et antirusse" n'avait pas réussi à battre Donald Trump sur son terrain. Il a ajouté que la question était de savoir "quel air"Volodymyr Zelensky allait jouer "à propos des garanties et des territoires" une fois qu'il sera de retour en Ukraine.

Après l'annonce d'un potentiel sommet entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, la Chine a dit "soutenir tous les efforts" vers la paix entre l'Ukraine et la Russie. "La Chine a toujours été convaincue que le dialogue et la négociation constituent la seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne", a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'un point presse.

La rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a été actée lors d'une réunion à la Maison-Blanche, lundi 18 août, devrait avoir lieu en Europe, a indiqué Emmanuel Macron. "Ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays", a-t-il expliqué dans un entretien diffusé sur LCI.

Dans une interview accordée à TF1-LCI, mardi 19 août, Emmanuel Macron a estimé que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous". "Le président Poutine a rarement tenu ses engagements. (...) Il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir", a ajouté le chef de l'État.

Invité de RTL mardi 19 août, Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, a estimé qu'une pais durable entre la Russie et l'Ukraine est peu probable. "Je crains que nous ne puissions pas avoir de véritable paix avec le régime russe tel qu’il est aujourd’hui et l’Ukraine démocratique que nous connaissons", a-t-il affirmé.

“Ce qu’on peut espérer, c’est une sorte de ‘cessez-le-feu plus’, c’est-à-dire une stabilisation de la situation, un armistice de longue durée au moment où les deux pays considèreraient que c’est de leur intérêt mutuel”, a-t-il ajouté.

Le président américain, Donald Trump, a confié à Emmanuel Macron, dans une séquence captée par CNN, que "Vladimir Poutine veut un accord pour (lui)" concernant la guerre en Ukraine. "Aussi fou que cela puisse paraître", a-t-il ajouté.

Donald Trump s'est félicité de la réunion avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, lundi 18 août. Le président américain a assuré qu'il allait "commencer les préparatifs" d'un sommet Zelensky-Poutine.

Emmanuel Macron a appelé lundi à "augmenter les sanctions" contre la Russie si les négociations sur l'Ukraine venaient à échouer, à l'issue d'une réunion à la Maison Blanche avec le président américain Donald Trump, le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky et d'autres dirigeants européens.

Lors d'une réunion à la Maison Blanche lundi, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens ont affiché leur volonté de travailler ensemble à la paix et à la sécurité future de l'Ukraine. Les discussions ont abouti à une première rencontre entre les deux dirigeants en guerre.