Conflit Israël-Iran : "Nous avons obtenu une victoire historique" contre Téhéran, dit Netanyahu

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Selon les informations de CNN, dévoilées ce mardi 24 juin, les frappes des États-Unis sur plusieurs sites nucléaires iraniens n'ont pas permis de les détruire, d'après le renseignement américain.

Une information démentie plus tard par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Une frappe israélienne dans le nord de l'Iran, avant l'entrée du cessez-le-feu mardi, a fait 16 morts, selon un bilan revu à la hausse publié par l'agence de presse Isna, citant un responsable local.

Cette frappe avait visé tôt mardi une zone résidentielle à Astaneh-ye Ashrafiyeh, dans la province de Guilan (nord), qui borde la mer Caspienne. Le précédent bilan faisait état de neuf morts.

Benjamin Netanyahu a proclamé mardi 24 juin soir une "victoire historique" à l'issue de la guerre de 12 jours qu'il a lancée contre l'Iran, assurant ses concitoyens que Téhéran n'aurait "jamais l'arme atomique".

"Nous avons obtenu une victoire historique" a-t-il déclaré. "Nous avons anéanti le projet nucléaire iranien. Et si quelqu'un en Iran essaie de reconstruire ce projet, nous agirons avec la même détermination, avec la même intensité, pour faire échouer toute tentative", a-t-il assuré. "Je le dis et le répète : l'Iran n'aura jamais l'arme atomique", a-t-il ajouté.

C'est l'un des États les plus fermés au monde. Le Turkménistan a ouvert sa frontière aux citoyens américains cherchant à fuir l'Iran, a indiqué un responsable américain.


"Nous communiquons à tous les citoyens américains (...) en Iran qui cherchent à se rendre au Turkménistan que la frontière est ouverte", a déclaré ce responsable du département d'État sous couvert de l'anonymat.

L'armée israélienne "se concentre de nouveau sur Gaza", a affirmé le chef d'état-major, ce mardi 24 juin.

"Maintenant, on se concentre de nouveau sur Gaza, pour ramener les otages à la maison et démanteler le régime du Hamas", a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir, cité dans un communiqué militaire

L'armée israélienne a annoncé la fin des restrictions imposées à la population pendant la guerre avec l'Iran. "Toutes les zones du pays [passent] à une activité complète sans restriction", a indiqué Tsahal dans un communiqué.

L'Autorité des aéroports israéliens a annoncé de son côté la reprise d'une "activité complète" aux aéroports internationaux de Tel-Aviv (Ben-Gourion) et de Haïfa (nord). "Dans le cadre du retour à la normale, les limitations sur le nombre de vols entrants et sortants, ainsi que sur le nombre de passagers par vol, ont été levées", indique l'Autorité dans un communiqué.

Massoud Pezechkian, le président de l'Iran, a annoncé, ce mardi 24 juin, "la fin de la guerre de 12 jours imposée" à son pays.

"Aujourd'hui, après la résistance héroïque de notre grande nation, qui écrit l'histoire par sa détermination, nous sommes témoins de l'instauration d'une trêve et de la fin de cette guerre de 12 jours, imposée par l'aventurisme et la provocation" d'Israël, a estimé le président iranien, dans un message écrit adressé à la nation et publié par l'agence de presse Irna.

Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, a appelé l'Iran et Israël à respecter "pleinement" le cessez-le-feu.

"Je salue l'annonce par le président Trump d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. J'appelle les deux pays à le respecter pleinement. Les combats doivent cesser", a-t-il indiqué, espérant que ce cessez-le-feu puisse être "reproduit pour d'autres conflits dans la région", en référence notamment à Gaza.

La campagne contre l'Iran "n'est pas terminée, nous entamons un nouveau chapitre", a également affirmé le chef de l'armée israélienne, ce mardi 24 juin.

Massoud Pezechkian a assuré mardi que son pays ne cherchait pas à se doter de l'arme nucléaire. " La République islamique d'Iran cherche uniquement à faire valoir ses droits légitimes", a-t-il indiqué lors d'un appel téléphonique avec le président des Émirats arabes unis,

Selon le président iranien, Téhéran est "prêt à résoudre les différends (...) à la table des négociations".

Massoud Pezeshkian a estimé, ce mardi 24 juin, qu'Israël et les États-Unis "ne peuvent pas imposer d'aspirations injustes par la force".

"La République islamique d'Iran a été contrainte d'entrer dans le conflit militaire pour se défendre, et j'espère que nous ne serons plus jamais forcés de nous battre", a ajouté le président iranien.

Keir Starmer a pris la parole sur son compte X (ex-Twitter) ce mardi 24 juin. Selon le Premier ministre britannique, "le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël doit être maintenu".

"L'Iran ne doit jamais être autorisé à développer une arme nucléaire, et il doit maintenant revenir à la table des négociations et œuvrer à un règlement durable".

Sur sa plateforme Truth Social, le président américain s'est de nouveau exprimé sur le conflit entre Israël et l'Iran. Selon lui, les deux pays "voulaient arrêter la guerre, de manière égale".

"Ce fut un grand honneur pour moi de détruire toutes les installations et capacités nucléaires, et puis, d'arrêter la guerre".

Douze jours après le début des bombardements israéliens, Téhéran assure que le travail de reconstruction sera "majeur".

"Nous avons été témoins d'attaques visant des zones résidentielles, ainsi que des centres scientifiques, des instituts de recherche, des établissements de santé et des civils (...) nous sommes donc face à une tâche de reconstruction majeure", a souligné la porte-parole du gouvernement, Fatemeh Mohajerani, à la télévision d'État.

La Chine a apporté son soutien à l'Iran. Le chef de la diplomatie chinoise s'est entretenu, ce mardi 24 juin, avec son homologue iranien.

"La Chine soutient les efforts de l'Iran pour préserver sa souveraineté et sa sécurité et, sur cette base, parvenir à un véritable cessez-le-feu, permettre à la population de reprendre une vie normale et favoriser un apaisement de la situation au Moyen-Orient dans les meilleurs délais", a dit Wang Yi à son homologue iranien Abbas Araghchi, d'après un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.

Présent à l'Assemblée nationale ce mardi 24 juin, François Bayrou a été interrogé sur le conflit entre Israël et l'Iran. "Nous espérons que le cessez-le-feu permettra d'entrer dans une ère nouvelle", a notamment déclaré le Premier ministre.

"Nous savons combien c'est difficile. Nous espérons que là, comme ailleurs sur la planète, nous allons pouvoir un jour (...) sortir de la loi de la force qui veut s'imposer à tous", a aussi confié François Bayrou.

Le message de Massoud Pezechkian à Israël. Le président iranien a prévenu, mardi 24 juin, que son pays respecterait le cessez-le-feu avec l'État hébreu, à condition que ce dernier en respecte également les termes.

"Si le régime sioniste ne viole pas le cessez-le-feu, l'Iran ne le violera pas non plus", a-t-il indiqué lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre malaisien, selon le site de la présidence.

Le président américain multiplie les déclarations, ce mardi 24 juin. Le locataire de la Maison-Blanche affirme qu'il "ne veut pas" d'un changement de régime en Iran,

"Non je n'en veux pas. J'aimerais que tout se calme le plus rapidement possible", a déclaré Donald Trump auprès de journalistes. "Un changement de régime entraîne le chaos, et idéalement, nous ne voulons pas voir autant de chaos", a-t-il ajouté.

Israël a dit, mardi 24 juin, s'être "retenu" de frapper l'Iran à la suite d'une discussion entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu, selon le bureau du Premier ministre israélien.

Selon plusieurs médias iraniens, un haut commandant de la force paramilitaire Bassidj, affiliée au Corps des Gardiens de la révolution, a été tué, lundi 23 juin, lors d'une frappe israélienne.

"Le commandant des forces de protection de contre-espionnage des Bassidj a été tué lors d'une attaque du régime sioniste", a indiqué l'agence de presse Fars, qui a cité un communiqué des Gardiens de la révolution.

Le Forum des familles d'otages et le chef de l'opposition israélienne ont appelé mardi matin à "mettre fin à la guerre" à Gaza, après l'annonce d'un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée le 13 juin par Israël contre l'Iran.

"Et maintenant Gaza. Il est temps d'en finir là-bas aussi. Ramener les otages, mettre fin à la guerre", a écrit le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, chef du parti Yesh Atid (centre) dans un message sur X.

Le Forum des familles d'otages, principale organisation israélienne rassemblant des proches des captifs à Gaza, a lui aussi appelé mardi le gouvernement à "mettre fin à la guerre" et à ramener les derniers otages retenus dans la bande de Gaza.

"L'accord de cessez-le-feu [avec l'Iran] doit être étendu à Gaza; nous appelons le gouvernement à engager d'urgence des négociations pour rapatrier tous les otages et mettre fin à la guerre", a déclaré le Forum dans un communiqué.

Des médias iraniens, dont les quotidiens Etemad et Ham Mihan, ont rapporté mardi après-midi des explosions dans le nord de l'Iran, après l'annonce par le président américain, Donald Trump, d'une violation par l'Iran et Israël d'un cessez-le-feu, dont il a ensuite répété qu'il était entré en vigueur.

Etemad et Ham Mihan ont évoqué "des bruits d'explosions" et l'activation des systèmes de la défense anti-aérienne à Babol et Babolsar, deux localités situées à plus de 200 kilomètres au nord-est de Téhéran, au bord de la mer Caspienne. L'origine de ces explosions n'était pas clair dans l'immédiat.

Donald Trump a assuré mardi que le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël était désormais "en vigueur", peu après avoir accusé les deux pays, et particulièrement son allié israélien, de l'avoir violé.

"ISRAEL ne va pas attaquer l'Iran. Tous les avions vont faire demi-tour et rentrer, (...) Personne ne va être blessé, le cessez-le-feu est désormais en vigueur!", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.

Après l'annonce d'un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée le 13 juin par Israël contre l'Iran, Emmanuel Macron a insisté mardi sur la nécessité d'obtenir une trêve dans la bande de Gaza, théâtre d'une offensive militaire israélienne depuis le 7 octobre 2023.

"Au-delà ce qui se passe sur l'Iran, je redis ici la nécessité d'obtenir un cessez-le-feu à Gaza et de reprendre l'aide humanitaire à Gaza", a dit le président français à la presse en marge d'une visite officielle à Oslo. "C'est absolument prioritaire" pour restaurer la stabilité dans la région, a-t-il souligné.

"Israël. Ne lâchez pas ces bombes. Si vous le faites c'est une violation majeure" du cessez-le-feu annoncé quelques heures plus tôt, a écrit le président américain sur son réseau social Truth Social. "Ramenez vos pilotes chez vous, maintenant", a écrit le président américain.

Sur son réseau social Truth social, Donald Trump appelle Israël à ne pas "lâcher ses bombes" sur l'Iran. Israël, après avoir accepté la proposition américaine d'un cessez-le-feu, a accusé Téhéran de l'avoir enfreint et a annoncé une "riposte violente".

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a dit à son homologue qatari que les tirs de missiles iraniens sur une base américaine près de Doha lundi n'étaient pas "un acte contre" le Qatar et que Téhéran avait agi "dans le cadre de la légitime défense".

M. Araghchi a affirmé au téléphone à cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani que cette attaque contre la base américaine d'al-Udeid "a été menée dans le cadre de la légitime défense de l'Iran" après des raids américains contre ses sites nucléaires "et ne doit en aucun cas être interprétée comme un acte contre le gouvernement frère et ami du Qatar", rapporte un communiqué de son ministère, quelques heures après une convocation de l'ambassadeur iranien à Doha.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a réagi aux annonces de la matinée, insistant sur le fait que la situation reste "volatile et instable".
"Il y a eu des déclarations importantes et tout à fait positives pour appeler chacun à revenir à la table des discussions et à ce que le feu cesse, mais les dernières minutes ont montré que la situation demeurait très fragile", a ajouté Emmanuel Macron depuis Oslo.

Le gouvernement iranien a annoncé mardi avoir "pris les mesures nécessaires" pour assurer la poursuite du programme nucléaire après les frappes américaines et israéliennes ayant visé ses installations.

"Nous avons pris les mesures nécessaires et nous faisons le point sur les dégâts" provoqués par les frappes, a déclaré le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Eslami, dans une déclaration retransmise par la télévision d'Etat.
"Les plans pour la remise en marche (des installations) ont été préparés en amont et notre stratégie est d'assurer que la production et les services ne soient pas perturbés", a-t-il ajouté.

L'Iran a démenti mardi avoir lancé des missiles vers le territoire israélien "au cours des dernières heures", comme l'en a accusé Israël après l'annonce d'un cessez-le-feu par le président américain Donald Trump.

L'Etat-major de l'armée "a démenti le lancement de missiles d'Iran vers les territoires occupés (Israël, NDLR) au cours des dernières heures", a indiqué la télévision d'Etat. Israël va "riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l'Iran" avait dit plus tôt le ministre de la Défense, Israël Katz, faisant état de nouveaux tirs de missiles iraniens.

Le Conseil de sécurité nationale iranien a assuré mardi avoir "forcé" Israël à "cesser unilatéralement" la guerre, prévenant que la République islamique restait "en alerte" et était prête "à riposter à toute agression", peu après l'annonce d'un cessez-le-feu par Washington.

Évoquant "un cadeau divin", le communiqué du Conseil parle d'"une victoire et d'un triomphe qui a forcé l'ennemi à regretter, accepter la défaite et unilatéralement cesser son agression". Il ajoute que l'Iran "ne fait aucune confiance aux ennemis" et "garde le doigt sur la gâchette pour une riposte décisive et qui fera regretter à quiconque lance une agression" contre lui.

Les autorités irakiennes ont annoncé mardi la réouverture de l'espace aérien après 12 jours de fermeture, citant "une amélioration de la situation sécuritaire" au Moyen-Orient, après l'annonce d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran par le président Donald Trump.
Dans un communiqué, l'Autorité de l'aviation civile assure avoir rouvert l'espace aérien "au trafic aérien international, après une évaluation complète de la situation sécuritaire, et une coordination avec les entités nationales et internationales compétentes".

Israël va "riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l'Iran", a affirmé le ministre israélien de la Défense. L'armée israélienne va "mener des frappes contre des cibles du régime au centre de Téhéran", assure-t-il.

L'Europe "salue" l'annonce d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël par le président américain Donald Trump, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, estimant que les négociations sont "la seule voie viable".

Cette annonce est "une étape importante vers le rétablissement de la stabilité dans une région en tension. Cela doit être notre priorité collective", a-t-elle écrit sur X, appelant l'Iran "à s'engager sérieusement dans un processus diplomatique crédible".

Notre spécialiste Georges Malbrunot estime qu'après 12 jours de guerre, les deux camps sont en quête de répit, surtout l'Iran, dont les stocks de missiles baissaient alors que la population commençait à être épuisée par les frappes israéliennes et qu'un chaos pouvait s'instaurer.

Son analyse sur RTL ⤵️

RTL Matin

MOYEN-ORIENT - Ce que l'on sait du cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis et accepté par Israël

24/06/2025 à 09:20 — 02m12s

Le danger "persiste" en Israël malgré le cessez-le-feu avec l'Iran annoncé par Donald Trump, et accepté par Israël, a déclaré l'armée israélienne mardi matin, en précisant qu'une "vigilance accrue" reste en vigueur, 12 jours après le début de la guerre.

"Le danger persiste", a déclaré le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée, affirmant que les forces israéliennes maintiennent "un niveau élevé de vigilance et de préparation pour une riposte forte à toute violation du cessez-le-feu". L'armée maintient une "vigilance accrue sur tous les fronts et le long de toutes les frontières", a-t-il dit.

Un avion de transport militaire A400M s'est posé mardi matin sur l'aéroport Ben Gourion à Tel-Aviv pour acheminer vers Chypre des ressortissants français ou binationaux vulnérables souhaitant quitter Israël, sous la menace de frappes iraniennes, a annoncé l'état-major français des Armées.

Dans un message sur X, l'état-major rappelle que l'appareil, capable de transporter une centaine de passagers, a été "engagé à la demande du président de la République pour appuyer le départ volontaire de ressortissants depuis une zone sous tension où la situation reste volatile".

Sous la pression de Donald Trump, l'Otan s'apprête à s'engager sur une hausse spectaculaire de ses dépenses de sécurité, lors d'un sommet mardi et mercredi à La Haye visant à rassurer sur le devenir de l'Alliance et calibré pour éviter un esclandre du président américain.

Les frappes américaines en Iran, et l'annonce par le président américain d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, seront évidemment dans tous les esprits.

Alors que Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu qu'Israël a déclaré accepter, notre spécialiste Georges Malbrunot estime qu'on est "à un retour à la normale trumpienne".

"Trump, dans cette affaire, il avait deux impératifs partiellement contradictoires. Le premier, c'était de montrer qu'il ne se couche pas toujours devant l'obstacle. Il avait un vrai gros problème d'image par rapport à son action, qu'elle soit intérieure ou extérieure. Et de l'autre côté, il ne voulait pas s'engrainer dans un conflit. Donc, il a voulu taper un grand coup pour montrer qu'il n'était pas taco".

Les invités de RTL

ÉTATS-UNIS - François Heisbourg, conseiller à la Fondation pour la recherche stratégique, est l'invité de Amandine Bégot

24/06/2025 à 08:37 — 09m32s

Le gouvernement israélien déclare avoir accepté la proposition de cessez-le-feu des Etats-Unis. Israël précise qu'elle "réagira avec force à toute violation du cessez-le-feu" avec l'Iran.

Le gouvernement israélien annonce avoir atteint "tous les objectifs" de sa guerre avec l'Iran, ouvrant la voie à un éventuel cessez-le-feu comme évoqué par Donald Trump. L'État hébreu dit avoir éliminé la "double menace existentielle" du nucléaire et des missiles iraniens.

Israël n'a pas pour l'heure confirmé officiellement la perspective d'un cessez-le-feu, qui survient après des vagues successives de frappes réciproques, le but affiché par Israël étant la destruction des installations nucléaires de Téhéran, accusé de vouloir se doter de l'arme nucléaire, ce qu'il dément.

Selon Donald Trump, le cessez-le-feu doit se dérouler sur 24 heures en deux temps, l'Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu'Israël ne fasse de même 12 heures plus tard.

Donald Trump a affirmé que le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël était à "présent en vigueur", exhortant les deux pays à le respecter. "LE CESSEZ-LE-FEU EST A PRESENT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER ! ", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Le président américain avait auparavant indiqué que la trêve serait mise en place progressivement sur une période de 24 heures, qui devait débuter à 6h (heure française), l'Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu'Israël ne fasse de même 12 heures plus tard.

La population israélienne n'est plus tenue de rester à proximité d'un abri, a annoncé mardi matin l'armée israélienne en abaissant le niveau d'alerte à l'échelle du pays après des tirs de missiles iraniens ayant fait quatre morts.

"Après évaluation de la situation, le Commandement du Front intérieur a annoncé que l'exigence de rester à proximité des [abris] dans tout le pays avait été levée", écrit l'armée, alors que le président américain Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, qu'aucun des deux belligérants n'a confirmé.

Les secours israéliens ont annoncé la mort d'une quatrième personne dans le sud du pays après des tirs de missiles iraniens.

Le cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, annoncé par Donald Trump, devait entrer en vigueur à 6h (heure française) mais pour le moment ni Tel Aviv, ni Téhéran, n'ont confirmé. Un cessez-le-feu d'autant plus incertain que des frappes sont encore menées des deux côtés.

Le média d'Etat iranien Irib a annoncé une quatrième, suivie d'une cinquième salve de missiles de l'Iran vers Israël, au moment où un cessez-le-feu annoncé par Washington devait entrer en vigueur.

"Une cinquième salve de missiles a ciblé le nord des territoires occupés", a annoncé Irib, faisant référence au nord d'Israël, sur Telegram.

Les secours israéliens ont fait état mardi de trois morts dans une frappe de missile iranien dans le sud d'Israël, quelques minutes avant le début attendu d'un cessez-le-feu entre les deux pays.

"Suite à l'impact d'un missile dans le sud d'Israël: A ce stade les équipes du MDA ont prononcé le décès de trois personnes", a annoncé Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, faisant aussi état de huit blessés, dans un communiqué sur X.

"Il a été pleinement convenu par et entre Israël et l'Iran qu'il y aurait un cessez-le-feu complet et total", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

Selon ce message, il semble que le cessez-le-feu doive entrer en vigueur mardi à 6h (heure française) et se dérouler sur 24 heures en deux temps, l'Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu'Israël ne fasse de même 12 heures plus tard. "À la 24e heure, la fin officielle de la guerre de 12 jours sera saluée par le monde", a lancé Donald Trump, ajoutant que les deux parties avaient accepté d'être "pacifiques et respectueuses" lors de chaque phase du processus.