Les corps de 272 victimes du crash du vol MH17 de Malaysia Airlines ont été transportés dans un train réfrigéré à Torez, en zone tenue par les séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine.
Pour l'instant, il n'y a pas besoin d'un deuxième train éventuel, a déclaré un porte-parole rebelle d'Alexandre Borodaï, le "Premier ministre" de la "République populaire de Donetsk" (DNR), autoproclamée, alors que Kiev a annoncé qu'un deuxième train de quatre wagons réfrigéré était parti pour Torez.
L'Ukraine s'est dite prête à confier la coordination de l'enquête internationale sur le crash aux Pays-Bas, "le pays qui a le plus souffert", a déclaré lundi le Premier ministre Arseni Iatseniouk.
"Nous avons trouvé 272 corps, 251 sont déjà dans le train réfrigéré. (...) Nous sommes prêts à envoyer tous les corps à Amsterdam" pour procéder à leur autopsie et à toutes les expertises indépendantes nécessaires, a ajouté Arseni Iatseniouk au cours d'une conférence de presse.
Selon le porte-parole d'Alexandre Borodaï, trois experts néerlandais sont arrivés à Donetsk, place-forte séparatiste. Il n'a pu indiquer s'ils se rendraient sur les lieux du crash. Le vol de Malaysia avait décollé d'Amsterdam, et la majorité des 298 personnes à bord étaient néerlandaises. Une équipe néerlandaise plus importante a débarqué lundi matin à Kharkiv.
Une équipe d'experts malaisiens, arrivés dimanche à Kiev, est toujours attendue à Donetsk, selon ce porte-parole.
Dans un communiqué dimanche soir, le ministre des Transports malaisien, Liow Tiong Lai a exigé "un accès immédiat et sans restrictions au site du crash et la garantie de sécurité" pour les experts étrangers.
Des violents combats opposent forces séparatistes et ukrainiennes non loin de la zone de la catastrophe, très vraisemblablement due au tir d'un missile anti-aérien, attribué par Washington aux rebelles prorusses. Aucun cessez-le-feu n'a été décrété depuis l'accident. Les autorités ukrainiennes avaient indiqué ne pouvoir garantir la sécurité des experts internationaux sur le site de la catastrophe.
A Torez, quatre rebelles armés patrouillaient lundi matin. L'un d'entre eux faisait sa ronde avec un chien tenu en laisse tandis qu'une dizaine de passagers attendaient à quelques mètres sur des bancs à l'abri du soleil l'arrivée d'un train.
Malgré le crash, les combats continuent
Nikolaï
Sur le quai, Nikolaï accompagne sa famille. "Je m'inquiète pour ma famille donc j'envoie ma femme et ma fille en Russie ce matin. Malgré le crash, tous les jours les combats continuent. S'ils peuvent tirer sur des avions, vous imaginez ce qui peut nous arriver".
"Ici personne ne comprend pourquoi les experts ne sont toujours pas là. Quatre jours après le crash, les corps sont encore là et il y en a encore dans les champs. C'est terrible pour les familles de ces gens".
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