Coup dur pour les robophiles. La ville de Houston au Texas
s'est opposée mercredi 3 octobre à l'ouverture du premier magasin de poupées
sexuelles robotisées, présenté comme une maison close. KinkySdollS, une
entreprise canadienne basée à Toronto, comptait s'étendre à Houston. Elle
commercialise des poupées sexuelles qui, selon elle, sont dotées d'intelligence
artificielle leur permettant d'interagir avec des hommes "à la recherche
de compagnie", précise-t-elle sur son site.
Les clients auraient eu la possibilité d'essayer ces poupées
avant de les acheter, à un prix tournant autour de 3.000 dollars, en fonction
des accessoires dont elles sont dotées. Bref, "une maison close de
robots", ont conclu les médias locaux. De son côté le propriétaire de
KinkySdollS s'est défendu de tout proxénétisme. "Nous ne sommes pas une
maison close", a-t-il déclaré au Toronto Sun, sous couvert d'anonymat. "Nous
sommes un magasin, nous sommes là pour vendre des poupées", a-t-il ajouté.
"Ce n'est pas le genre d'affaires que je veux voir dans la ville de Houston", a tranché Sylvester Turner, le maire de la métropole texane. La municipalité a donc mis à jour une loi vieille de 20 ans sur le commerce des activités sexuelles pour y inclure les objets technologiques. Les poupées sexualisées "peuvent être vendues, mais ne peuvent pas être utilisées", a détaillé Sylvester Turner. "Vous ne pouvez pas avoir d'activité sexuelle avec un objet inanimé" vendu par KinkySdollS, a-t-il résumé.
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