Découvrez les 40 photos finalistes pour le Prix du Public 2015 du du Estée Lauder Pink Ribbon Photo Award ainsi que leur histoire. Vous pouvez voter du 11 au 23 septembre 2015 en cliquant ici : Prix du Public Estée Lauder Pink Ribbon Photo Award 2015.
Organisé par le Groupe Estée Lauder Companies France depuis 2012, ce grand concours photo national a pour objectif de mobiliser le grand public en faveur de la campagne de sensibilisation au dépistage précoce du cancer du sein. Cette campagne a lieu chaque année au mois d'octobre et le Groupe Estée Lauder Companies France y est activement engagé en tant que membre fondateur, avec Marie Claire, de l’association Le Cancer du Sein, Parlons-en !
Les photographies racontent toutes une histoire et ont toutes un message à transmettre. Ainsi, grâce à un court texte d'accompagnement, les participants nous font partager l'histoire de leur photographie, leurs choix artistiques, ce qui les a inspirés et leur réponse au thème "Mon combat, ma force". Découvrez l'histoire des 40 photos finalistes cette année :
Élise et Eva : combat de mères en filles…
Adèle, le combat d'une guerrière.
Après chimiothérapie, radiothérapie et mastectomie, une petite séance « photothérapie ». Un moment de bonheur en famille qui, un instant, nous rappelle qu’avant d’être malade, Adèle est une femme, une mère, la force d’une famille.
Malgré les épreuves, sa devise : « KEEP SMILING » à partager avec toutes les guerrières anonymes qui livrent bataille tous les jours contre la maladie !
Le cancer du sein de ma mère a été diagnostiqué en août 2011. Une mammectomie a dû être pratiquée très rapidement. J'ai remarqué que sa blessure la plus profonde suite à cette intervention n'était pas dans sa chair, mais dans sa féminité. L'idée m'est alors venu de prendre une photographie d'elle, nue, belle malgré la cicatrice et la maladie. Nous voulions l'image d'une femme forte et sublime ne possédant qu'un seul sein... Le titre a coulé de source : « L'amazone ».
Par la suite la chimiothérapie est venue lui voler ses cheveux, ses cils, la beauté de sa peau et de ses ongles. Son vrai combat, sa vraie force, ont été de traverser cette maladie qui affecte tant la féminité, sans jamais perdre de sa beauté.
Elle est aujourd'hui en rémission depuis deux ans.
J'ai connu Valérie il y a un an et demi. Elle était en pleine période de traitements. Lors de notre rencontre, notre passion commune pour la danse s'est immédiatement imposée. Valérie est danseuse contemporaine et enseignante ; moi, photographe.
Au-delà de la maladie, s'est installée une belle complicité avec l'envie de collaborer ensemble à un projet artistique. Valérie a puisé sa force et son énergie dans son entourage et sa danse pour combattre et accepter son nouveau corps. De mon côté, j'ai souhaité mettre en lumière par mon regard, une femme qui a pu surmonter cette épreuve tout en assumant la « trace » de la maladie.
Quelques mois plus tard, le temps d'un après-midi devant mon objectif, vêtue de sa grande jupe noire et le buste dénudé, Valérie s'est lancée dans une danse libre et improvisée au son du Boléro de Ravel.
Je suis photographe. Ce shooting fut le plus bouleversant de ma vie.
J'ai rencontré Marianne : elle souhaitait une séance photo post-opération afin de l'aider dans la reconstruction de sa propre image. Voici son témoignage : « Je me souviendrai toujours du 7 octobre 2014. Pour la première