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Vente de sous-marins à l'Australie : "pas de bémol" pour Alain Morvan

REPLAY / INVITÉ - Le directeur du site DCNS Cherbourg s'est félicité du contrat de 34 milliards d'euros signé par l'industriel français avec l'Australie.

Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Crédit : Elodie Grégoire
Vente de sous-marins à l'Australie : "pas de bémol" pour Alain Morvan
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Vincent Parizot & Sophie Aurenche & La rédaction numérique de RTL
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Le groupe français DCNS a remporté ce que l'on peut aisément qualifier de "mégacontrat". Un contrat estimé à 34 milliards d'euros pour la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens, a annoncé mardi 26 avril le Premier ministre australien Malcolm Turnbull. Le spécialiste du naval de défense détenu par l'État français et Thalès était en compétition avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais.

"Je voudrais exprimer une très grande fierté, parce que c’est un travail qui a été mené par l’ensemble de l’équipe de France depuis de nombreux mois", s'est félicité Alain Morvan, directeur du site DCNS Cherbourg, qui n'a pas manqué de saluer le rôle du "gouvernement français", de la Direction générale de l’armement (DGA) et de "l’ensemble des équipes DCNS" et "des partenaires industriels de DNCS qui ont réussi à présenter à notre client australien la meilleure offre". La mobilisation de l'ensemble de ces acteurs a permis au constructeur de DCNS de répondre aux "exigences très fortes" du gouvernement australien.

L’intérêt de ce contrat, c’est qu’il donne de la visibilité en terme d’activité.

Alain Morvan, , directeur du site DCNS Cherbourg.

À ce stade, Alain Morvan refuse d'apporter toute donnée chiffrée sur les retombés directes de ce contrat historique : "Après cette phase de négociation exclusive, nous allons débuter la partie conception détaillée du sous-marin, pour intégrer l’ensemble des exigences de la marine australienne." Le directeur du site DCNS Cherbourg  rajoute cependant que cette étape devrait représenter "4 millions d’heures de travail" pour DCNS et ses partenaires.

La volonté du gouvernement australien de construire les sous-marins sur place ne représente pas un "bémol" pour l'activité de DCNS. "L’intérêt de ce contrat, c’est qu’il donne de la visibilité en terme d’activité pour l’ensemble des sites DCNS qui travaillent pour le domaine des sous-marins", préfère-t-il souligner. Le cadre de DCNS espère que ce mégacontrat va permettre d'ouvrir "d’autres portes sur d’autres contrats".

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