1. Accueil
  2. Actu
  3. Eco Conso
  4. Ukraine : nouvelle journée de tensions, entre menaces et négociations
12 min de lecture

Ukraine : nouvelle journée de tensions, entre menaces et négociations

DÉCRYPTAGE - La Russie veut imposer sa force en Ukraine, tandis que l'Europe et les États-Unis font peser sur elle une grande menace économique.

Des soldats russes en Ukraine, dans le port de Sébastopol, le 2 mars 2014.
Crédit : VIKTOR DRACHEV / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Économie »

La Russie, l'Europe et les États-Unis continuent de s'observer et de se menacer. Alors qu'une rencontre russo-américaine était prévue ce mercredi 5 mars, à Paris, les deux parties ont simplement convenu de se revoir plus tard pour reprendre leurs discussions. Le secrétaire d’État américain, John Kerry, a par ailleurs affirmé qu'il n'avait "aucune attente" avant de rencontrer son homologue Sergueï Lavrov.

Le ministre russe des Affaires étrangères a annoncé, de son côté, que Moscou, Paris, Washington, Berlin et Londres avaient conclu un accord pour poursuivre leurs discussions dans les jours à venir. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a, elle, prévu une mission d'observation en Ukraine pour "quinze pays, dont les États-Unis et d'autres pays européens et d'Asie centrale".

C'est d'ailleurs un envoyé spécial de l'ONU qui a fait l'actualité, aujourd'hui. Robert Serry a en effet été retenu par des hommes armés, en uniforme, alors qu'il se trouvait à Simféropol. L'homme a finalement pu rejoindre son hôtel sans encombre. Dans le même temps, la Russie prenait le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée.
"Nous ne permettrons pas un bain de sang en Ukraine. Nous ne permettrons aucun attentat contre la vie et la santé de ceux qui vivent en Ukraine, ni contre les Russes qui vivent en Ukraine", affirme d'ailleurs le pouvoir russe.

Un affrontement économique

L'Ukraine cristallise désormais également les tensions économiques entre l'est et l'ouest. Alors que la commission européenne a annoncé un plan d'aide d'au moins 11 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, la Russie menace de confisquer les biens des entreprises européennes et américaines si des sanctions lui étaient imposées.

À écouter aussi

Les sénateurs russes travaillent à un projet de loi qui "propose de donner de telles prérogatives au président et au gouvernement", a déclaré le chef de la commission sur la législation constitutionnelle au Conseil de la Fédération (chambre haute du Parlement) Andreï Klichas, cité par l'agence publique Ria Novosti.

Mais l'économie est véritablement le talon d'Achille du pays de Vladimir Poutine. Avec 1% de croissance, la Russie n'est plus la puissance qu'elle était. Son PIB dépend à 70% du pétrole et du gaz, qu'elle fournit notamment à l'Europe (30% de sa consommation). Elle ne peut donc pas se permettre de couper le robinet - l'URSS ne l'avait d'ailleurs pas fait durant la Guerre froide. Si les pays de l'Union européenne décidaient de sanctions fortes contre Moscou, le prix de l'énergie risquerait de grimper de 10 à 15%.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte