Taxe foncière : forte hausse entre 2011 et 2016

La taxe foncière n'en finit plus d'augmenter. La hausse atteint 14% en moyenne entre 2011 et 2016 au niveau national, selon une étude de l'Union des Propriétaires Immobiliers (UNPI) dévoilée par Le Parisien.

"Comparée à la période 2009-2014 où nous avions enregistré une flambée de 16 % on note une légère amélioration qu'il faut malheureusement relativiser puisque la taxe foncière reste le seul indice en augmentation alors que tous les autres baissent" a confié Jean Perrin, président de l'UNPI. Les propriétaires continuent donc de payer et les prévisions ne vont pas dans le sens d'une baisse puisque selon l'étude la hausse  poursuivra en 2017.

Les bons et les mauvais élèves

Cette hausse varie selon les villes et Jean Perrin prévient les mauvais élèves, "si certaines communes s'assagissent, d'autres dérapent lourdement et nous obligent à tirer la sonnette d'alarme". Sur les cinq dernières années, Lille (Nord) emporte la palme de la plus forte augmentation de sa taxe foncière avec une hausse de 32%. Argenteuil (Val-d'Oise) arrive second 23,30% et c'est Nantes (Loire-Atlantique) qui clot le podium des mauvais élèves avec une hausse de 20,75%. 

C'est Saint-Etienne (Loire) qui est premier de la classe avec la plus légère hausse de la taxe foncière : +6,4 % en cinq ans. Nice (Alpes-Maritimes) avec une augmentation de 6,5% et Asnières (Hauts-de-Seine) de 7,5% complètent le podium des bons élèves. La capitale Paris fait bonne figure avec une hausse de 8,4% sur la même période.