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Record à l'export des vins et spiritueux français

REPLAY / ÉDITO - Les exportations de vins et spiritueux français ont atteint en 2015 le seuil "historique" de 11,7 milliards d'euros.

Un sommelier sert un verre de vin Château Montrose, le 28 mars 2014 (image d'illustration)
Un sommelier sert un verre de vin Château Montrose, le 28 mars 2014 (image d'illustration)
Crédit : AFP / MEHDI FEDOUACH
Record à l'export des vins et spiritueux français
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Record à l'export des vins et spiritueux français
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François Lenglet & Loïc Farge

Le vin rouge a des comptes dans le vert, et largement. Nos producteurs ont vendu près de 12 milliards d'euros de vins et spiritueux dans le monde en 2015, soit 8,7% de plus que l'année d'avant. Cela représente 126 Airbus. Les alcools et vins constituent maintenant le deuxième poste d'exportation français, après l'aéronautique, mais devant les parfums. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Chine sont les quatre premières destinations de nos précieux breuvages. Trois des quatre sont donc hors euro. Ce sont des marchés sur lesquels on a pu profiter de la baisse de la monnaie européenne. Les plus gros cartons, c'est le Cognac (+20%) et le Champagne (+12%). Si l'on additionne ces deux-là le Bourgogne et le Bordeaux, ils comptent pour les deux-tiers de nos ventes.

C'est le problème : on est très bon sur le haut de gamme, avec des produits qui ont une image de marque exceptionnelle, mais sur le tout venant, il y a des progrès à faire. Probablement parce qu'on n'a pas pas assez d'offres. Cela explique que si nous progressons en valeur, les volumes chutent : cette année, de 3%, sur quinze ans, ils ont été divisés par deux. Au profit de qui ? On mentionne souvent les producteurs de Nouveau monde, c’est-à-dire des Amériques et de l'Australie. C'est vrai qu'ils sont agressifs. La France a, par exemple, perdu sa première place au Japon au profit du Chili, parce qu'elle n'a pas assez de vins peu chers. Mais nos grands concurrents sur ce créneaux-là sont des Européens, ce sont les Italiens et les Espagnols.

Promouvoir l'oenotourisme

Que faire ? Il faut développer cette gamme de vins ordinaires, qui bénéficie d'une croissance régulière de la consommation mondiale. Les producteurs du sud de la France commencent à  le faire, avec de bons produits. Sur le haut de gamme, il faut développer les produits dérivés, comme la visite des châteaux et de caves en France. Laurent Fabius a justement annoncé - c'était l'un de ses derniers actes en tant que ministre des Affaires étrangères en charge du tourisme -, un plan de développement de l'oenotourisme. Pour passer des trois millions de visiteurs annuels actuels à quatre, et augmenter la part des étrangers, qui n'est que d'un tiers.

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