Pour les foyers chauffés au gaz, la hausse sera de 3,9%, a confirmé ce lundi 29 septembre la Commission de régulation de l'énergie (CRE) qui révise ces tarifs mensuellement. L'augmentation sera de 1,3% pour ceux qui n'utilisent le gaz que pour la cuisson, et de 2,4% pour ceux qui en font un double usage cuisson et eau chaude.
Une telle évolution de ces tarifs de GDF Suez encadrés par l'État est assez classique en automne, période où les consommateurs rallument généralement leurs chaudières. La CRE avait mis en garde ces derniers mois contre le risque d'une hausse importante des prix de marché du gaz, liée à la conjugaison de facteurs saisonniers (l'approche de l'hiver) et conjoncturels (la crise russo-ukrainienne).
D'autant que la formule de calcul des tarifs réglementés du gaz a été modifiée cet été, renforçant encore leur indexation sur les prix de marché, alors qu'autrefois ils étaient essentiellement adossés à l'évolution des cours du pétrole brut.
Cependant, cette hausse à venir a été précédée d'une détente globale des tarifs réglementés du gaz depuis le début de l'année. Au 1er septembre, ils avaient ainsi encore reculé de 0,43% en moyenne, portant leur baisse cumulée depuis le 1er janvier à 6,8%, selon les calculs de la CRE.
Les tarifs réglementés du gaz consistent en un prix de détail, qui n'inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d'approvisionnement de GDF Suez. Ils sont révisés mensuellement. Environ 7,7 millions de foyers, sur un total de 10,6 millions abonnés au gaz, étaient aux tarifs réglementés à la fin juin, tandis que 2,9 millions avaient souscrit des offres à prix libres, dites "de marché", chez GDF Suez ou un fournisseur alternatif.
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