La crise en Ukraine pourrait, par ricochets, engendrer une flambée des prix du carburant aux pompes françaises. La Russie en effet est devenu l'un des acteurs majeurs du marché pétrolier. Et Moscou ne se laissera pas faire si la communauté internationale décide de renforcer les sanctions à son encontre.
Les Russes prendront des mesures de rétorsion, par exemple limiter leurs exportations de brut vers l'Europe, ce qui créera un début de pénurie et donc une flambée des prix. À l'inverse, l'Europe et les États-Unis peuvent décider de boycotter ou de réduire leurs achats de pétrole (ou de gaz) russes, ce qui déstabilisera le marché et fera automatiquement grimper les prix à la pompe.
La situation n'en est pas encore là, mais tant que le conflit et la confrontation avec Moscou durera, le risque subsistera. La semaine dernière déjà, l'essence a augmenté de 1 centime (et le gazole de quelques dixièmes de centimes) alors que depuis le début de l'année, la tendance était plutôt à un tassement des prix. Cette semaine, les carburants devraient encore gagner - au moins - 1 centime. Voire plus en fonction de l'évolution de la situation en Ukraine et de la réaction de la communauté internationale.
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