Les prix des produits de l’industrie alimentaires - ceux qui garnissent nos chariots de courses, mais aussi les produits frais - ont baissé de 2% en 2015. Ce mouvement se poursuit puisqu'ils sont encore en recul de 1,3% depuis janvier. Prix affichés en baisse, et pourtant le chiffre d’affaires de l’ensemble des réseaux de distribution est, lui, en hausse. L’explication de ce paradoxe tient en deux points. D'abord, la baisse des prix a permis aux consommateurs d’acheter un peu plus en volume. Le second point, c’est que ce recul des prix, qui est l’équivalent d’une hausse de pouvoir d’achat, favorise l’accès aux produits de qualité supérieure qui sont aussi souvent plus coûteux.
La conjonction ces deux mouvements permet à l’ensemble des réseaux de distribution de voir leur chiffre d’affaires augmenter de manière significative (quasiment 2%).
Qui sont les fournisseurs qui en profitent le plus ? Si l’on observe l’évolution récente du chiffre d'affaires des fabricants dont les produits ont le plus de succès dans les rayons des distributeurs, on constate en premier lieu que ce sont les fabrications des entreprises de l’agroalimentaire de taille humaine (celles qui font moins de 250 millions de chiffre d'affaires) qui ont le plus de succès. Elles captent 70% de la croissance des ventes des produits de grande consommation, qui font le quotidien du panier de la ménagère.
Ensuite, cet engouement pour des produits plus identifiés bénéficie aussi aux PME et aux TPE de spécialités dont les ventes sont en hausse de 7% au premier trimestre. Enfin, on note que la progression des marques des grands groupes et des multinationales patine avec une hausse de 1,3% seulement. C’est le phénomène le plus intéressant à analyser : on découvre que le comportement du consommateur est en mutation profonde.
Dans les pays d’Europe ou d’Amérique (les marchés dits "matures"), la sensibilité des consommateurs ne va plus spontanément vers les grandes marques mondialisées. Ces multinationales vont devoir s'adapter à nos nouvelles attentes qualitatives, environnementales et de proximité. Elles ont les moyens de le faire. Si elles rechignent, leurs actionnaires les y conduiront.
Servair, la filiale d’avitaillement d’Air France, est en vente. C’est un groupe chinois HNA, déjà associé avec Pierre&Vacances, qui tient la corde.
07/20 au couple Areva-EDF. Des tests supplémentaires sont nécessaires sur la cuve et le couvercle de l'EPR de Flamanville. En clair, un nouveau retard en vue.
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