Les réformes fiscales et sociales visant à la réduction du déficit public prises par le gouvernement en 2014 ont eu des répercussions négatives sur le niveau de vie des Français, selon une étude de l'Insee qui publie ce mercredi 4 novembre son "portrait social de la France". En effet, les réformes des prestations et des prélèvements intervenus l'an dernier ont induit une perte de 220 euros sur un an pour le niveau de vie moyen des ménages français.
Certains perdent en revanche plus que d'autres. Pour faire un décompte précis, il faut donc regarder catégorie par catégorie. Les plus pauvres, eux, sont gagnants. Ceux dont le niveau de vie est inférieur à 9.000 euros par an ont bien vu leur porte-monnaie grossir de 50 euros parce que le RSA et le minimum vieillesse ont été revalorisés. En ce sens, c'est donc vrai, les inégalités reculent. Pour les ménages modestes, mais pas considérés comme pauvres, c'est la stabilité au niveau des prélèvements qui ne bougent donc pas.
Néanmoins, les classes moyennes et les plus aisés subissent l'effet négatif de ces décisions fiscales. Les plus riches, ceux qui gagnent plus de 56.000 euros par an, ont déboursé 500 euros supplémentaires l'année dernière pour leurs impôts et leurs cotisations sociales. Parmi les réformes qui ont diminué le niveau de vie moyen des Français de 0,5%, on trouve notamment la réduction du plafond du quotient familial, quand on calcule vos impôts en fonction de la composition de votre famille, la suppression de l'avantage pour les retraités ayant élevé 3 enfants, la réforme de l'imposition des plus-values immobilières ou encore l'augmentation des cotisations vieillesse.
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