Mardi 5 janvier, deux des leaders de la téléphonie française, Orange et Bouygues Télécom, ont signé un accord de confidentialité qui laisse envisager un rapprochement des deux groupes. L'entreprise historique des télécommunications Orange et le groupe de l'industriel Martin Bouygues ont adressé deux communiqués respectifs dans lesquels ils évoquent des "discussions préliminaires" qui ne font état, pour l'heure, d'aucun accord définitif. Ces communiqués confirment cependant les rumeurs qui enflent depuis plusieurs semaines.
Au cours de l'année 2015, le magnat du BTP, Martin Bouygues, a donné du fil à retordre à ses concurrents, intéressés par le rachat de Bouygues Télécom. En juin, il a décliné l'offre de Patrick Drahi, patron de SFR-Numéricable, qui se proposait de racheter Bouygues Télécom pour 10 milliards d'euros. Un peu plus tôt, en mars, le patron d'Iliad, maison mère de Free, Xavier Niel, se casse lui aussi les dents sur une proposition de rachat.
Si une fusion des deux groupes finissait par aboutir, Orange, qui a pour actionnaire majoritaire l'État, pourrait être contraint d'abandonner ses cinq milliards d'euros d'actifs, selon Le Figaro. Le paysage français de la téléphonie se scinderait alors en trois concurrents : Orange-Bouygues, Free et SFR-Numéricable. Cette fusion devrait toutefois être validée, au préalable, par les autorités de la concurrence française et européenne.
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