Les taxis en grève, dans l'attente d'une réponse de Matignon

De la réponse du Premier ministre à leurs revendications dépend l'issue du mouvement initié par les chauffeurs de taxis de la capitale.

64 chauffeurs de taxis ont été placés en garde à vue après une manifestation surprise à la Concorde.

Crédit : AFP / THOMAS SAMSON

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En grève depuis lundi 10 février, les taxis parisiens sont désormais dans l'attente d'une réponse de Matignon pour décider de la poursuite ou de l'arrêt de leur mouvement. C'est ce qu'ont indiqué leurs représentants à la sortie d'une réunion avec le médiateur, qui a promis de contacter le Premier ministre "dans les heures qui viennent".

"Ça s'est très bien passé. On n'est pas déçu", s'est réjoui Nordine Dahmane (FO), après que l'intersyndicale des taxis (CFDT, CGT, FO, CST, FTI et SDCTP) a rencontré le député PS Thomas Thévenoud à son bureau à l'Assemblée nationale. Il ajoute : "Pour l'instant, le mouvement reste en place jusqu'à ce qu'on ait la réponse. On reste mobilisé, on ne lâchera pas".

Une concurrence déloyale ?

L'intersyndicale des taxis à l'origine de la manifestation de lundi contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) a appelé mardi à "une grève reconductible" jusqu'à "l'arrêt des immatriculations de VTC". Ils sont notamment soutenus par Marine Le Pen. La présidente du Front national considère en effet que les taxis sont mis "en concurrence incontestablement déloyale" avec les VTC.

Le gouvernement a, de son côté, mis en place une mission de concertation dont l'objectif est de "définir les conditions durables d'une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC".

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