Le micro-crédit, une solution à la crise et une arme anti-chômage

La 10e semaine du microcrédit s'ouvre ce lundi 3 février, 25 après la naissance de l'Adie, l'association qui gère le microcrédit en France. Le but de ce mécanisme consiste à prêter de l'argent, jusqu'à 10.000 euros, à des personne désireuses de démarrer une activité.
 
Les bénéficiaires, souvent au chômage ou au RSA, n'auraient, sans le microcrédit, pas pu entreprendre leur projet, en raison de banques trop frileuses ou d'un besoin d'un investissement de départ pour commencer. Ainsi, l'Adie estime à 200 le nombre d'emplois créés par semaine, grâce au microcrédit. L'association aurait financé plus de 132.000 microcrédits depuis sa création, et participé à la création ou au développement de 94.000 entreprises.

Une arme anti-chômage

Mais ce dispositif ne s'arrête pas au simple fait d'apporter de l'argent, il consiste également à accompagner les bénéficiaires, pour que l'entreprise soit pérenne. Et ce serait une véritable arme anti-chômage, un moyen de s'en sortir.

Par exemple à Choisy, en banlieue parisienne, où le restaurant "Le Schwa des artistes" est né grâce au microcrédit. Au menu chez Nadya : du coucous. Les mains dans la semoule, un œil sur ses casseroles, Nadya est ravie. Son restaurant, elle en rêvait depuis toujours. "On m'a dit que l'on ne pouvait pas me suivre, que je n'avais pas de garantie", se souvient-elle.

Sans le microcrédit, rien n'aurait pu se faire

Nadya, une bénéficiaire du microcrédit

Mais à peine une semaine après avoir fait sa demande auprès de l'Adie, le virement était arrivé sur son compte en banque : 10.000 euros. "Sans le microcrédit, rien n'aurait pu se faire", confie la restauratrice. Depuis, elle rembourse 309 euros chaque mois, et ses tables ne désemplissent pas. A tel point qu'elle envisage d'embaucher un serveur dans les semaines à venir.

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