Le dispositif a eu un succès au-delà des prévisions. Selon les courtiers de la place, environ 300 millions d'euros de contrats sont passés des banques vers d'autres assureurs. Ce bilan sur un trimestre laisse penser qu'à ce rythme, plus d'un milliard de revenu changerait de mains en défaveur des banques traditionnelles d'ici la fin de l'année.
C'est un défi pour ces établissements qui, jusqu'ici, assuraient elles-mêmes neuf prêts sur dix. Comme ils n'ont pas pu tordre le cou à ce dispositif devant le Conseil constitutionnel, ils vont devoir réagir.
Les banques ont vraiment besoin de conserver le volet assurance de leurs prêts. C'est une impérieuse nécessité. Elles peuvent toujours spéculer sur les marchés. Mais sur le fond, c'est avec leurs 15 millions d'emprunteurs qu'elles sont sûres de récolter des recettes régulières à bon compte.
Leur politique, depuis la guerre des taux, est simple. L'emprunt, c'est le produit d'appel. L'assurance, c'est le moteur de la rentabilité. Les chiffres l'expliquent très bien : selon votre âge et votre situation, un prêt immobilier sur quinze ans est proposé à un taux de 0,8 à 1,25%.
Pas facile à ces niveaux de rentabiliser l'opération. Sinon en forçant sur le volet assurance décès-invalidité-perte d’emploi. C'est là que la banque fait son gras. Les marges sur cette annexe du prêt sont de 40% en moyenne, et elles montent jusqu'à 70% pour les jeunes emprunteurs en bonne santé.
Concrètement, la migration de seulement 10% des huit millions de contrats se solderait par l'évaporation de 3 milliards d'euros pour les grandes enseignes bancaires.
Peut-on réellement faire des économies en changeant d'assurance-emprunteur ? Cette assurance peut représenter jusqu'à 25% du coût total d'un crédit. Et parfois, beaucoup plus encore.
Il est donc de bon sens d'y regarder de près. D'abord pour faire pression sur le banquier. Il n'a aucun intérêt à voir sa clientèle aller butiner ailleurs. Ensuite et surtout, parce que toutes les simulations démontrent qu'il est possible de récupérer de 5 à 10.000 euros sur le coût final d'un emprunt. Avec une mention spéciale pour les moins de 40 ans non-fumeur et sans pathologie grave : ils sont les grands gagnants de cette réforme.
- Google négocie le rachat des technologies Wifi dans les avions (un système qui appartient pour l'instant à Nokia).
- Le niveau des impôts et taxes pourrait ne pas baisser durant le quinquennat. Il resterait alors au niveau record atteint sous la présidence Hollande.
01/20 au courtier sud-coréen Samsung Securities. Un de ses employés étourdi ou abruti de fatigue a distribué des milliards de titres pour une valeur de 85 milliards d'euros. Des titres fantômes qui ont semé la panique à la bourse de Séoul.