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Immobilier : un nouveau prêt à taux zéro élargi à plus de ménages
REPLAY / ÉCLAIRAGE - La ministre du Logement a dévoilé lundi 9 novembre une nouvelle version du prêt à taux zéro afin de faciliter l'accès au marché aux primo-accédants.
Immobilier : des immeubles à Paris (illustration)
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Un nouveau coup de pouce pour les candidats à l'achat d'un premier bien immobilier. Le prêt à taux zéro, ce crédit accordé par l'État, destiné aux particuliers qui souhaitent acquérir leur première résidence principale, va gagner en attractivité. Deux fois plus de ménages vont pouvoir bénéficier de ce prêt pour financer jusqu'à 40% de l'achat d'un logement neuf, contre 20% actuellement. L'Objectif : distribuer jusqu'à 120.000 prêts l'an prochain.
Jusqu'à présent, ce prêt d'argent gratuit pour les personnes qui souhaitaient acquérir un logement ancien n'était possible que dans 6.000 communes rurales. Un chiffre beaucoup trop restrictif. "Nous avons voulu élargir à tout le territoire national. Cela permet de réhabiliter des logements anciens et vacants dans nos villes et nos villages tout en permettant des travaux de rénovation énergétique qui encouragent et favorisent le pouvoir d'achat de nos compatriotes", explique la ministre du Logement, Sylvia Pinel, en faisant référence à des travaux obligatoires dont le montant devra être au moins égal à 25% du coût total de l'achat.
Mais ce doublement du montant prêté, 40% pour tous les demandeurs, ainsi que la hausse des plafonds de revenus, est une avancée saluée par les professionnels. "C'est une excellente mesure, les primo-accédants vont pouvoir revenir sur ce marché national et surtout en Île-de-France où ils étaient totalement écartés", se réjouit Philippe Prevel, vice-président de la fédération nationale de l'immobilier. Le nouveau prêt à taux zéro, élargi et accessible au plus grand nombre, retrouve quasiment les conditions qu'il connaissait en 2012. Il entrera en vigueur au 1er janvier prochain, et ce pendant deux ans, pour un coût estimé à deux milliards d'euros pour l'État.
