Si Auchan
traverse de lourdes difficultés, pas seulement à cause du coronavirus mais
aussi à la mutation du commerce de grande distribution, l'enseigne Leclerc,
elle, se porte relativement bien et ne prévoit pas de licenciements massifs.
Auchan a annoncé
mercredi 9 septembre "la suppression nette de 1.088 emplois actuellement
occupés", alors que Leclerc prévoit de "créer des emplois" et ne
licencier que peu de salariés.
Le PDG du
groupe, Michel-Édouard Leclerc a garanti sur RTL ne pas devoir licencier
"sur 98% des magasins" et s'est dit "recruteur net". "On
a quand même 5 ou 6 magasins qui ont ramé, parce que certaines activités ont
été fermées notamment. Mais aujourd’hui, nous sommes recruteurs net malgré les
difficultés de 2 ou 3 magasins sur 1.200 points de vente".
Recruteur,
d'accord, mais dans quelle mesure ? "On était partis sur 2.000 emplois.
Maintenant, là, je ne vais pas fanfaronner… Déjà si on crée 500 à 600 emplois,
je trouverai que c’est une bonne nouvelle".
De nombreux emplois devraient être tournés vers le digital, l'entreprise étant en pleine émergence dans ce secteur. "Leclerc a investi 1 milliard dans des nouvelles fonctions, justement sur le digital, sur la logistique avec des entrepôts dédiés à un mode de distribution multi format." Mais ce ne sera pas fait au détriment des employés d'hypermarchés", sur lesquels le PDG compte toujours beaucoup.
"La fonction de paiement se digitalise, mais l’accueil, l’enregistrement, la sécurisation, la gestion des cartes de fidélité, nécessitent le recrutement de personnel." "On a un taux de personnel qui continue d’augmenter".
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