Emplois d'avenir : "Quand vous avez une formation, vous avez un passeport dans la vie", dit Michel Sapin

INVITÉ RTL - Le ministre du Travail se félicite du succès du dispositif lancé à la fin de l'année 2012.

Michel Sapin était l'invité de RTL Midi mardi 11 mars 2014

Crédit : RTL

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Une centaine de jeunes bénéficiaires d'emplois d'avenir ont été reçus ce mardi 11 mars à l'Élysée par François Hollande et Michel Sapin. L'occasion pour le chef de l'État et son ministre du Travail de faire un premier bilan de ce dispositif , conformément à la promesse de campagne n°34 du candidat Hollande, pour permettre aux 16-25 ans peu qualifiés de un à trois ans couplés à une formation.

Des jeunes mieux armés pour le marché du travail

Selon le ministère du Travail, 110.000 contrats de ce type ont déjà été conclus. L'exécutif table sur le chiffre de 150.000 d'ici la fin de l'année 2014. "Maintenant, c'est vraiment parti. Au point même que j'ai tendance à dire qu'il faut faire attention. Car pour l'instant, je n'ai pas l'argent pour plus de 150.000", affirme Michel Sapin au micro de RTL. "Ce qui compte, c'est que dans trois ans, ils soient beaucoup mieux armés qu'ils ne l'étaient avant. Et dans tous ces emplois d'avenir, il y a une formation. Et quand vous avez une formation, vous avez un passeport dans la vie", poursuit le ministre du Travail.

La mobilité des forces vives, une bonne chose ?

Une enquête commandée par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, dont Le Monde a dévoilé quelques extraits, révèle que de plus en plus de jeunes diplômés quittent la France pour aller monnayer leurs talents à l'étranger. "J'ai vu ça mais j'ai été très étonné de la conclusion elle-même, rétorque Michel Sapin. Un autre chiffre a été donné. Combien de jeunes en Grande-Bretagne ou en Allemagne vont à l'étranger ? Plus qu'en France, alors qu'on a tendance à nous dire qu'ils vont en Allemagne ou en Grande-Bretagne. Que les jeunes soient mobiles et aient envie d'acquérir une partie de leur expérience ailleurs, c'est une bonne chose. Ils ne fuient pas la France. Ils vont là-bas pour apprendre quelque chose de plus. La mobilité, c'est le monde d'aujourd'hui", conclut-il.

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