Délicate sur le plan politique, l'année ne s'annonce pas plus facile sur le plan social, si l'on en croit les dernières prévisions de l'Unedic qui gère l'Assurance-chômage en France.
Le constat n'est pas très encourageant. Il y aura 3,5 millions de chômeurs inscrits sur les registres de Pôle Emploi à la fin de l'année. Plus d'un Français sur dix en âge de travailler sera au chômage fin 2015.
On pouvait penser qu'avec la conjonction de facteurs favorables - on les a ici déjà expliquées (la baisse du pétrole, celle de l'euro face aux monnaies fortes et aux coûts très bas des emprunts qui financent nos déficits) -, qui rendent l'objectif d'une croissance de 1% crédible, le marché du travail allait se dégeler.
Cela ne sera pas encore le cas. Il devrait y avoir 100.000 chômeurs supplémentaires en décembre prochain dans l'Hexagone.
Le marché du travail n'embraye pas. En tout cas, le lien n'est plus mécanique. On doit quand même noter qu'il y aura des créations nettes d'emplois cette année (au moins 23.000 selon l'Unedic). C'est incomparablement mieux que l'an dernier. En 2014, nous avons enregistré la destruction nette - c'est-à-dire la disparition définitive - de 79.000 postes de travail.
Mais ce petit mieux est très insuffisant pour créer une dynamique. Nous avons 150.000 jeunes qui aspirent à un job chaque année et un stock de plus de 3 millions de personnes qui font la queue à Pole Emploi pour ne retrouver un.
Ce constat est malheureusement d'une triste banalité. Il est simplement renforcé par le nouvel échec des négociations en cours entre les partenaires sociaux.
Plus de chômeurs, c'est à la fois moins de cotisations et plus d'indemnisations. On sait d'ores et déjà que le déficit de l'Assurance-chômage devrait atteindre 4,5 milliards d'euros à la fin de l'année. Dans la foulée, sa dette va culminer à 26 milliards d'euros. C'est très clairement une santé financière plus que précaire.
L'Unedic nous assure pourtant que cela ne fait pas courir de risque au système d'indemnisation. Réalité ou méthode Coué ? Difficile de trancher aujourd'hui. Surtout après la marche arrière du gouvernement sur le fameux régime des intermittents du spectacle.
Nous saurons aujourd'hui si la SNCM et ses 1.700 salariés ont un avenir. Trois offres de reprise sont sur la table.
13/20 à Starshipper. La start-up lyonnaise annonce sa première liaison entre Lyon et Bordeaux pour 20 euros et 7h40 de trajet. C'est le retour des autocars face à un train de plus en plus coûteux.
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