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Dexia, en cours de démantèlement, augmente de 30% le salaire de trois dirigeants
Le salaire de trois dirigeants de la banque franco-belge Dexia a bondi de 30% au 1er janvier, alors que l'entreprise est en cours de démantèlement.
L'enseigne de la banque franco-belge Dexia, en cours de démantèlement (archives)
Crédit : DIRK WAEM / BELGA / AFP
Trois dirigeants de Dexia ont vu leur salaire augmenter de 30% au 1er janvier, à 450.000 euros par an, révèle le Journal du Dimanche, alors que la banque franco-belge en cours de démantèlement.
Le directeur financier Pierre Vergnes, le responsable des risques Marc Brugière et le secrétaire général Johan Bohets, nommés mi-décembre au comité de direction de la banque, ont vu leur rémunération passer de 340.000 euros à 450.000 euros, précise le JDD sans citer ses sources. Ces salaires sont comparables à ceux des dirigeants du Crédit Agricole ou des Caisses d'épargne.
Des "compétences pointues"
Pierre
Vergne et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton, qui était payé
500.000 euros, et Claude Piret, qui était payé 480.000 euros, indique le
JDD. Selon la direction interrogée par le journal, la liquidation
des prêts au bilan de la banque "nécessite des compétences pointues".
Dexia est détenue à 44% par la France et à 50% par la Belgique, où les salaires de dirigeants d'entreprise publique sont respectivement plafonnés à 450.000 et 290.000 euros par an, rappelle le journal.
Sauvé de la faillite par les États belge et français à l'automne 2008, le groupe Dexia a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. Selon la Cour des comptes, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d'euros à la France.
