Le livre Les Chromos est un grand livre à feuilleter comme un album, avec des images absolument magnifiques. Les chromos sont ce qu'on appelle aujourd'hui des cartes publicités, avant on appelait ça des cartes réclames. Ce sont des images cartonnées sur lesquelles figurent des dessins parfois de très grande qualité, car ils étaient exécutés par de véritables artistes, et qui étaient distribuées aux bons élèves ou à ceux qui fréquentaient avec leur maman, les grands magasins comme la Belle Jardinière, Félix Potin, la Samaritaine ou le Bon Marché.
Il y a un siècle et demi on leu a donné ce nom car elles étaient fabriquées grâce à la chromolithographie, cette technique d’impression qui permet de reproduire de très nombreuses fois un dessin gravé, ou plutôt imprégné sur une dalle de pierre. Ensuite la pierre est remplacée par des plaques, de zinc notamment, et les presses à bras deviendront des presses mécaniques, d’abord à vapeur puis électriques.
Les chromos étaient aussi les fameux bon points mais aussi les images dans les tablettes de chocolat. Poulain, Suchard mais aussi les biscuits Lu, Liebig etc, se
servaient de ces images tirées à des millions d’exemplaires pour
vanter les mérites de leurs produits. Et dans ce livre l’auteur, Isabeau de Rouffignac présente 500
chromos de sa collection. Ces images reflètent une
époque, et, avec des styles graphiques différents réunis dans un
même livre, c’est la petite et la grande histoire de France qu’on
découvre. Il en reste énormément et on en trouve facilement sur les brocantes. On se les échange également beaucoup et des générations de petits et de grands en ont fait la collection.
Les Chromos, Album d’une collection,
c’est aux éditions de la Martinière et il vaut 35 euros.
Bien que les blettes se retrouvent souvent dans le plat à gratin, on peut les cuisiner de façon à ce qu'elles gardent leur croquant. Les feuilles vertes, vous allez les tailler en lanières, en larges bandes, pas trop fines sinon cela fera de la charpie à la cuisson. Et les côtes, une fois bien rincées, évidemment, vous en faites des biseaux de 3 centimètres de largeur environ. Et on va partir sur une espèce de sauté hyper simple.
Vous aurez besoin de pignons de pin, un peu de miel, quelques raisins secs de
Smyrne ou de Corinthe, un citron confit, quelques olives niçoises (les
toutes petites) ou carrément mieux des taggiasca italiennes, et puis de l’huile d’olive, un bon fond dans la
gamelle. Vous allez faire sauter à feu vif les côtes de
blettes, vous ajoutez ensuite l’écorce de citron taillé en fine
brunoise, le miel, les raisins réhydratés, les pignons torréfiés
et, juste à la fin, les lamelles de vert de blette et les olives,
qui vont apporter un peu de verdeur, de fraîcheur.
Vous rectifiez
en sel et en poivre et vous servez tel quel, ou
alors avec un joli morceau de poisson, en ce moment il y a de très
beaux mulets noirs sur les étals. Vous demandez au poissonnier de
vous faire de beaux pavés sans enlever la peau et vous les cuisez
donc côté peau, à l’unilatérale, comme on dit et le tour est joué.
Du 3 au 5 juin, c’est la 14ème édition des "Rendez-vous aux jardins". 2.300 jardins publics et privés ouvrent leur porte pendant
ces trois jours, avec des visites guidées, des animations, des
conférences et plein d’ateliers pour les enfants et de
démonstration de savoir-faire pour les plus grands.
Il vaut cela dit préparer ses visites à l'avance : vous repérez
ceux qui sont le plus proches de chez vous, parmi ces
jardins, vous privilégiez ceux qui sont ouverts au public que
pendant ces trois jours. Les jardins ouverts
toute l’année, vous avez tout l’été pour les visiter. enfin, parmi ces jardins qui vous tentent, il y en a peut-être
qui organisent juste pendant ces jours-là une animation spéciale
jardinage ou une expo d’art intrigante.
Il faudra essayer d'être créatif avec ce qu’on a sous la main comme une corbeille à pain,
généralement peu profonde. Au fond, on pose un morceau de
plastique : on remplit la corbeille de mousse qu’on trouve
chez le fleuriste. Une mousse qu’on aura fait tremper dans de
l’eau, puis on vient piquer dans la mousse des roses dont on aura
coupé les tiges. Pas à ras, il faut laisser 5 centimètres. On les
aligne pour former un cœur et pour cacher la mousse, on pose de la
vraie mousse ramassée dans le jardin.
On peut aussi faire un bouquet de fleurs sauvages. Il faut trouver un contenant qui embellit
le bouquet. Un pot à cornichon par exemple ou un pot de confiture un peu haut, le grand
modèle. Vous enlevez l’étiquette évidement, puis au milieu du
bouquet vous rajoutez des branchettes de tortueux (branche de noisetiers). Tapissez le fond du bocal avec ces branchettes. Ensuite, sur le haut du bocal, là où l'on visse le couvercle, vous entortillez cette partie
avec de la ficelle et voilà un bouquet devenu déco et plein
d’attentions.
Les
fleurs font leur révolution en ce moment. On voit apparaitre de
nouveaux fleuristes qui sont de véritables artistes, qui vont même
jusqu’à cultiver des fleurs oubliées. Un peu comme certains chefs
cuisiniers l’ont fait auparavant avec les légumes comme Pierre Gagnaire et Michel Bras. On
appelle ce mouvement : la slow flower. Pour en savoir plus, un livre
formidable sort jeudi 2 juin : La tentation des
fleurs de Sixtine Dubly aux éditions Assouline. Les photos sont renversantes
de beauté, avec des bouquets incroyables, parfois inspirés de la
renaissance, époque des natures mortes ou l’on ajoutait aux
bouquets des fruits, des plumes.