Une minute de silence et le travail a repris. Malgré la chute d'un de ses avions samedi 9 mai et la mort de quatre personnes, Airbus a décidé de poursuivre la construction et les vols d'essai de ses A400M. L'avionneur européen traverse une période particulièrement difficile. L'action du groupe perdait plus de 3% à l'ouverture de la Bourse de Paris.
En attendant les conclusions de l'enquête et l'analyse des boites noires récupérées dimanche, la Malaisie est devenue lundi le quatrième pays à suspendre les vols du nouvel appareil, après l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Turquie.
En revanche, la France, premier client livré en 2013 et qui possède déjà six A400M, a maintenu les vols "prioritaires en opérations", a annoncé le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
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