La voiture autonome : voilà un sujet que l'on met à toutes les sauces et que les constructeurs nous promettent d'ici à 2020. Sauf que si la technologie est au point, il reste un gros frein législatif. C'est ce verrou que les Nations unies viennent en partie de faire sauter. La Convention de Vienne, adoptée en 1968, régit de manière internationale la circulation routière. Elle impose notamment d’avoir les deux mains sur le volant et d’être maître de son véhicule en toutes circonstances. On peut d'ailleurs se demander au passage comment on fait pour passer les vitesses.
Si les Nations unies ont donné leur accord, c’est que les accidents sont le plus souvent causés par une erreur humaine (dans 80% des cas), comme l'endormissement. C'est aussi une conduite plus zen, donc plus écologique, avec du CO2 économisé et pas mal de carburant. On estime qu'avec une voiture autonome, on peut économiser jusqu'à 10% d'essence.
D'ici un an il sera donc possible de rouler en voiture autonome, à condition toutefois que ces systèmes puissent, notamment, être contrôlés, voire désactivés par le conducteur. Mais attention, dans un premier temps pas question d'envoyer des SMS ou de regarder une vidéo en roulant. Cela prendra du temps. Car il reste encore un gros frein juridique, qui annonce déjà de belles batailles. Qui sera responsable en cas d'accident : le conducteur, le constructeur ou le fabricant de logiciel ? Un beau casse-tête en perspective pour les assureurs.
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