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Viols en direct : un père incestueux condamné à 20 ans de réclusion
Un père incestueux a été condamné pour avoir violé devant une webcam ses filles, dans le Bas-Rhin.
Un homme a avoué le meurtre de son fils de 11 ans ce dimanche 28 septembre près de Béthune (illustration).
Crédit : AFP / PATRICK KOVARIK
Un père incestueux de 53 ans a été condamné vendredi à Strasbourg à 20 ans de réclusion criminelle pour les les viols répétés de cinq fillettes et adolescentes qu'il filmait et diffusait en direct sur la Toile.
Un ex-militaire de 26 ans du 6e régiment de génie d'Angers (Maine-et-Loire), qui comparaissait également depuis lundi à huis clos devant la cour d'assises du Bas-Rhin, a été condamné de son côté à quatre années d'emprisonnement pour complicité.
Un ex-militaire accusé d'avoir donné des instructions au père incestueux
Il était accusé d'avoir d'avoir envoyé des instructions au quinquagénaire, par MSN, pour orienter en direct la tournure des actes dont les images étaient relayées par webcam.
Le principal accusé a été reconnu coupable notamment de viols aggravés de ses deux filles et des trois enfants d'une concubine. Au cours de ses auditions devant les enquêteurs, il avait reconnu des attouchements sexuels à partir de quatre ans pour la plus jeune des cinq victimes, aujourd'hui âgées de 6 à 21 ans.
Identifié par la police allemande dans une autre affaire
Le père incestueux avait été interpellé en France en janvier 2012, après avoir été identifié sur des images par la police allemande, dans le cadre d'une enquête sur un pédophile allemand. L'enquête a déterminé que l'accusé avait monnayé des ébats sexuels entre plusieurs des victimes et ce pédophile.
Plusieurs centaines de vidéos, sur lesquelles le quinquagénaire se mettait en scène avec les enfants, avaient été découvertes par les enquêteurs français lors d'une perquisition à son domicile.
Des centaines de vidéos pédophiles
Sa condamnation est assortie d'un suivi socio-judiciaire de 15 ans. La peine de réclusion criminelle est conforme à ce qu'avait requis plus tôt l'avocate générale, qui avait toutefois demandé un suivi socio-judiciaire plus long.
La peine de quatre années d'emprisonnement à l'encontre de l'ex-militaire, également conforme aux réquisitions du parquet, a été assortie d'un suivi socio-judiciaire de trois ans.
