VIDÉO - Philippe Caverivière : "Le gouvernement n'a pas besoin de hackers pour ralentir la transition écologique"
L'humoriste revient sur la cyberattaque qui a récemment visé plusieurs services de l'État, dont le ministère de la Transition écologique.
Une cyberattaque massive revendiquée par des hackers pro-russes les "Anonymous Sudan", a visé plusieurs services de l’État. "Alors une cyber-attaque, qu’est-ce que c’est ?", s'interroge Philippe Caverivière dans sa chronique du 13 mars avant de répondre avec dérision : "Eh bien c’est comme une attaque, mais menée par des puceaux à lunettes. Les puceaux ont donc pénétré les services informatiques de l’État, qui sont comme une quinquagénaire allemande divorcée en villégiature au Cap d’Agde : c’est très facile d’y rentrer".
L'attaque a été revendiquée par un groupe de hackers soudanais. "Donc, résume Philippe Caverivière, ce sont des mecs dans un cybercafé de Khartoum, avec une connexion toute pourrie, qui ont infiltré nos services de sécurité, entre deux démineurs, souligne l'humoriste. On est très très bien pour les JO !".
Les attaques ont été menées par "déni de service", une méthode qui consiste à submerger un service de requêtes afin de le faire tomber en panne. "La cyber-attaque a visé notamment le ministère de la Transition écologique, précise l'humoriste. Je ne veux pas minimiser l’impact du travail des hackers, mais le gouvernement n'a vraiment pas besoin d’eux pour ralentir la transition écologique, Christophe Béchu s’en charge très bien tout seul depuis déjà plusieurs années".
