Rémunération des joueurs, vente d'alcool dans les stades, incitation au mécénat ou aux prêts pour le financement des enceintes sportives... La grande conférence sur le sport professionnel français devait rendre ce matin 67 propositions pour moderniser un secteur en panne de compétitivité.
Cette commission, copilotée par le secrétaire d'Etat aux sports Thierry Braillard ainsi que les présidents de fédérations et/ou de ligues de six sports professionnels (foot, rugby, basket, handball, volley, hockey-sur-glace) a travaillé durant plus de six mois sur six grandes thématiques: régulation financière, exploitation des enceintes sportives, compétitivité européenne, régulation juridique et éthique, sport féminin et relations institutionnelles.
Ses recommandations reprennent de vieilles revendications
des clubs, notamment l'autorisation de vente et de publicité pour l'alcool dans
les stades, afin de restaurer un équilibre avec d'autres pays européens où les
clubs tirent des revenus substantiels de la vente d'alcool les jours de
match.
Invité de RTL Midi à 12h50 : Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports
Les partiels sont-ils en passe de disparaître ? Le président de la conférence des présidents d'universités, Jean-Loup Salzmann, également président de Paris XIII l’a expliqué ce matin sur notre antenne : il souhaite supprimer les examens que l'on appelle "partiels", pour laisser place à un contrôle continu intégral. Une proposition universitaire qui fait débat.
Il parle de "raisons biologiques", estimant qu'il est plus
facile de mémoriser quelque chose en apprenant tous les jours, qu'en faisant du
bachotage. De plus, "les méthodes modernes d'enseignement telles que
l'e-learning font que la relation entre l'apprenant et l'enseignant change",
ajoute-t-il. Le président explique qu'il est plus efficace d'apprendre petit à
petit, d'autant que les nouveaux modes d'enseignement comme l'ordinateur
ou la tablette donnent déjà accès aux connaissances.
Jean-Loup Salzmann tient à ajouter que les partiels sont une énorme perte de
temps en examen avant de les qualifier d'"instrument de discrimination
sociale". Prenant le concours de médecine comme exemple, le président
indique qu'il y a entre 30 et 35% de boursiers en première année. Une fois le
concours terminé, ce pourcentage tombe à 15-20%. Cette discrimination sociale
se remarque selon lui dans la manière dont l'examen terminal est organisé. Dans
les grandes écoles après les classes prépa, beaucoup moins de boursiers
répondent présents "car l'apprentissage tout au long de l'année est
quelque chose d'égalitaire", ajoute-t-il. Contrairement au bachotage.
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