Le service des urgences de l'hôpital de Valognes (Manche) a été contraint de fermer pour huit jours du fait d'une pénurie de médecins, tandis que celui de l'Aigle (Orne) s'est vu interdire la chirurgie ambulatoire.
"Faute d'effectif médical suffisant et après avoir recherché toutes les alternatives possibles, la direction du Centre hospitalier public Cotentin de Cherbourg se voit contrainte de fermer le service d'accueil des urgences du site de Valognes à compter du jeudi 6 août (...) et jusqu'à nouvel ordre", a indiqué la direction du centre hospitalier dans un communiqué.
La population de Valognes (7.500 habitants) et du canton a été invitée à se rendre au centre hospitalier de Cherbourg, à une vingtaine de kilomètres de là. Malgré les recherches auprès des agences d'intérim, l'hôpital de Valognes assure ne pas parvenir pour le moment à réunir les 7 médecins de jour et les 4 de nuit dont il a besoin pour faire fonctionner le service des urgences.
La fermeture des urgences de Valognes devrait durer au moins huit jours. Pendant cette période, celles de Cherbourg seront renforcées par les médecins de Valognes.
Par ailleurs, l'Agence régionale de Santé (ARS) de Basse-Normandie a informé le centre hospitalier de l'Aigle (Orne) qu'il ne pourra plus proposer de la chirurgie ambulatoire (soins dans la journée) comme l'opération du canal carpien ou de la cataracte. Ce qui représentera une perte de revenus de 700.000 euros pour un établissement déjà en difficultés financières, selon la CGT, un chiffre non validé par l'ARS.
Invité de RTL MIDI : Christophe Prudhomme, médecin urgentiste au SAMU de Seine Saint Denis et porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF)
L'ancien ministre des Transports Frédéric Cuvillier (PS) souhaite mettre en place une taxe supplémentaire pour les poids lourds qui traversent la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.
Après deux ans aux oubliettes, l'écotaxe revient sur le devant de la scène. C'est le maire de Boulogne-sur-Mer et ancien ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier qui relance la question, à un niveau plus régional. "Le flux international de poids lourds traversant notre région ne peut pas ne nous laisser que la pollution, que le problème environnemental et les charges d'entretien des infrastructures", déclare-t-il au micro de RTL. Il souhaite ainsi relancer le principe des portiques, dans une région où le trafic routier est intense.
"Le fait de mettre en place un dispositif compatible avec le dispositif belge donne de la cohérence au niveau de la grande région", estime-t-il. L'ancien ministre des transports souhaite que la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie soit "pionnière dans la mise en place dans ce qui pourrait être l'amorce d'une Eurotaxe", d'ores et déjà mise en place en Allemagne et en Belgique.
Rejetée au niveau national en 2013 après la mobilisation des bonnets rouges, l'écotaxe poids lourds avait été laissée en suspens depuis.
Invité de RTL ce matin, Claude Bartolone s'est prononcé lui aussi en faveur du retour de la mesure qui avait suscité tant de polémiques il y a deux ans. "Je suis favorable à une Écotaxe. C'est pour ça que j'étais favorable au texte tel qu'il avait été présenté au départ", explique-t-il.
Les régions doivent-elles pouvoir ressusciter l'écotaxe? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour
Coup de tonnerre à l'Olympique de Marseille. Marcelo Bielsa
a annoncé sa démission de son poste d'entraîneur du club, samedi, à l'issue de
la défaite contre Caen (1-0) lors de la première journée du championnat de
Ligue 1. Une décision que le président Vincent Labrune a appris juste avant
l'annonce de l'Argentin face à la presse.
"J'ai donné ma démission au club à travers une lettre que j'ai donnée au
président. Ma décision est définitive. Je n'ai plus confiance en mes
dirigeants. J'ai terminé mon travail ici, je vais au rentrer dans mon pays. Je
savais que j'allais partir jeudi", a annoncé Marcelo Bielsa lors de la
traditionnelle conférence de presse d'après-match.
Depuis la fin de la saison dernière et l'expiration de son
contrat le 1er juillet, Marcelo Bielsa discutait avec le club pour signer un
nouveau bail. "Après une série de rencontres aux mois de mai, juin et
début juillet, nous avons réussi à trouver un accord sur les aspects de la
prolongation pour les saisons 2015-2016 et 2016-2017 [...] Il ne manquait plus
que la signature", a-t-il expliqué.
Mais des changements de dernière minute, réclamés par la direction lors d'une
entrevue ayant eu lieu mercredi 5 août avec le directeur général Philippe Pérez
et l'avocat représentant les intérêts de la propriétaire Margarita
Louis-Dreyfus, ont provoqué ce départ inattendu. "Après cette réunion,
j'ai pris la décision que je suis en train de vous donner. Je me suis adapté
aux variations constantes mais je ne peux accepter le changement de contrat. Je
ne peux révéler les points sur lesquels je ne suis plus d'accord", a
indiqué l'homme de 60 ans qui avait été en conflit avec Vincent Labrune en
début de saison dernière, à cause de promesses non tenues sur le recrutement des joueurs.
Urgences fermées, plus d'ambulatoire: deux hôpitaux de Basse-Normandie en difficulté Nous attendons vos commentaires et vos avis.