Marie-Hélène Fasquel enseigne au lycée Nelson Mandela à
Nantes. Elle est la première Française à atteindre la finale du "Global
Teacher Prize", un concours international organisé depuis trois ans par
une fondation basée à Dubaï. 20.000 enseignants de 179 pays ont déposé leur
candidature en 2016 et la fondation a retenu 50 dossiers, dont celui de Marie-Hélène
Fasquel. Le Parisien Aujourd'hui en France l'a rencontrée. Elle est actuellement en convalescence, clouée au lit
après une opération du dos. Ce qui ressort à la lecture de l'article c'est le
dynamisme et l'enthousiasme de cette
spécialiste de la littérature anglaise. Elle pianote sur son smartphone pour
prendre contact avec un enseignant indien que ses élèves pourraient
interviewer, elle correspond aussi avec une classe en Grèce... Elle est intarissable.
Il faut lui couper la parole pour poser une question ! Le prix de meilleur
enseignant du monde ? Elle ne le veut
pas pour elle : " Je le fais pour mes élèves", affirme Marie-Hélène
Fasquel. Le concours récompense les
méthodes d'enseignement innovantes avec des résultats concrets dans la classe
et surtout des méthodes adaptables ailleurs. Marie-Hélène Fasquel mise sur les
nouvelles technologies.
Elle met aussi en application ce qu'on appelle la classe
inversée : au lieu d'écouter le cours en classe et de faire les exercices à la
maison, c'est le contraire : la leçon est à lire ou visionner à la maison et
les élèves se consacrent à la mise en application en classe avec elle. Marie-Hélène
n'a qu'une obsession, motiver ses élèves et lutter contre l'ennui. Confrontée à
une classe faible dans l'académie de Lille (Nord) où elle a commencé sa
carrière il y a 15 ans, elle a cherché des solutions alternatives. En 2014, elle a reçu le prix européen de
l'innovation pédagogique. Elle l'a offert à ses élèves. Certains pleuraient
tellement ils étaient fiers. L'un d'eux
a dit : "On n'est pas nul alors..."Le lauréat du concours du meilleur
enseignant au monde est récompensé d'un million de dollars, soit un peu plus de
900.000 euros. Le versement est échelonné sur 10 ans, avec obligation d'enseigner
encore au minimum 5 ans.
Les éditorialistes reviennent ce matin sur les chiffres du chômage en baisse pour le troisième mois d'affilée. Il y a ceux qui voient la bouteille à moitié pleine comme Yann Marec dans le Midi Libre : " Pour des milliers de familles, ce retour à l'emploi est un beau cadeau de Noël. Il annonce que demain n'est sans doute pas pire que maintenant, restons positif" écrit-il. "On ne va tout de même pas faire la grimace, renchérit Jean Levallois dans La presse de la Manche. Ce qui compte, dit-il, c'est la tendance, l'orientation de la courbe qui paraît quand même s'inverser." Quant à Pascal Conquis, il écrit dans Les dernières nouvelles d'Alsace que " les bonnes nouvelles ne sont pas si nombreuses pour que l'on se permette de les bouder."
Cependant, pour son collègue de l'Alsace, c'est la bouteille à moitié vide : "Trop Tard et trop peu ! Ainsi se résume la baisse du chômage", écrit Laurent Bodin avant d'ajouter : "Il faut savoir lire entre les courbes comme entre les chiffres. La situation est plus complexe que les satisfecits délivrés hier soir." Pour Jacques Olivier Martin dans Le Figaro, cette amélioration de fin de mandat est largement artificielle. "La machine à créer des emplois aidés et le plan de 500.000 formations pour les chômeurs tournent à plein régime estime l'éditorialiste. De quoi en embellir les statistiques de Pôle emploi avant la présidentielle, à défaut d'offrir des emplois stables." Dans les colonnes de La Montagne, Bruno Mège considère "que la baisse du nombre de chômeurs est plutôt une bonne nouvelle pour Manuel Valls, l'ex-premier ministre comptable du bilan du quinquennat." Olivier Pirot de la Nouvelle République du Centre Ouest partage cet avis même si- précise-il, "l'argument seul de la baisse du chômage ne suffira pas à la faire gagner." Dans Les Echos, Étienne Lefebvre estime que "si François hollande a commis trop d'erreur pour afficher des résultats plus rapides, il a néanmoins montré la voie à suivre pour son successeur à l'Elysée. Il faudra poursuivre, compléter et amplifier le soutien à la compétitivité de l'économie française.
La marque reine des sandwichs, Pastabox et pizzas à une
recette gagnante : investir dans la voile ! Le nom de la marque est écrit en
gros sur le bateau de Thomas Coville, qui vient de battre le record du tour du
nombre. Le logo Sodebo est aussi sur les voiles de tous les participants au
Vendée Globe. Résultat : toutes les chaines de télévision font tourner les
images en boucle et à chaque fois la marque rejaillit. Le Figaro Economie a
consacré un article sur les partenariats de Sodebo. Le journal nous raconte l'histoire de
l'entreprise familiale. Les Bougro, les parents, les trois filles, une
charcuterie traiteur à Saint-Georges-de-Montaigu en Vendée... Les petits plats
mitonnés en barquette aluminium prospèrent et s'installent petit à petit dans
les rayons traiteurs des supermarchés. Puis, puis la pizza à pâte fraîche fait son
apparition. En 1974, la famille ouvre sa première usine.
Aujourd'hui, Sodebo comte 7 usines et emploie 2000 salariés. Le chiffre d'affaires est de 455 millions d'euros en 2016, 7% de plus que
l'an dernier. Les trois filles Bourgo ont repris les rênes de l'entreprise
fondée par leurs parents. Investir dans la voile, c'est leur choix, comme l'avait fait auparavant Fleury Michon. Sodebo
accompagne Thomas Coville depuis 17 ans et dépense 2 millions et demi d'euros
d'investissement chaque année. L'une des trois co-présidentes explique : "Sponsoriser
un bateau a beaucoup d'avantage, il porte le nom de l'entreprise et c'est une
aventure humaine avant d'être un sport. Il n'y avait rien de sûr dans cette
course autour du monde, Coville s'y a recommencé 5 fois pour réussir. Chez
nous, on dit que l'échec est le brouillon de la réussite. Cela fait partie des
valeurs que nous voulons partager", résume la co-patronne de Sodebo qui a
fait de Thomas Coville, un formidable homme sandwich !
La Croix rappelle ce mardi 27 décembre 2016, qu'une exposition est consacrée au héros de Franquin au centre Pompidou à Paris jusqu'en avril 2017. Une idée de sortie pour les vacances. Gaston aura 60 ans en février. C'est en 1957 qu'il est apparu pour la première fois dans les pages du journal de Spirou, d'abord pour boucher les trous au milieu des articles. Puis, il a pris de plus en plus de place. Franquin n'a cessé de le dessiner jusqu'à sa mort en 1996. Aujourd'hui encore, il sème son petit grain de folie. Tous les albums seront réédités par Dupuis en 2017. Gaston pourrait gagner le concours du meilleur paresseux du monde, du plus inventif. Tout pour pouvoir dormir tranquille.
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