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Un tiers des clients de la restauration rapide y déjeune moins en semaine
Environ un tiers des clients de la restauration rapide le midi en semaine déclare s'y rendre moins souvent en raison d'un rapport qualité-prix dégradé.
L'enseigne d'un McDonald dans l'ouest de la France, le 20 février 013. (archives)
Crédit : FRED TANNEAU / AFP
Environ un tiers des clients de la restauration rapide le midi en semaine déclare s'y rendre moins souvent en raison d'un rapport qualité-prix dégradé, selon une étude Audirep pour le cabinet de stratégie Simon-Kucher & Partners. "On est dans une période où le prix, et plus spécifiquement le rapport qualité-prix, est jugé par les clients comme étant en déséquilibre, ce qui explique l'essentiel du dommage sur la fréquentation des enseignes", a expliqué mardi 13 mai David Vidal, directeur associé au cabinet Simon-Kucher & Partners.
Sept enseignes du secteur de la restauration rapide, avec une offre à moins de 8 euros et un réseau étendu, ont été prises en compte par l'étude: McDonald's, Quick et KFC pour le fast-food et, concernant la sandwicherie, Paul, la Mie Câline, Subway et la Brioche Dorée. Si McDonald's reste largement l'enseigne la plus fréquentée (59% des personnes interrogées y ont déjeuné en semaine au cours des 12 derniers mois, contre 28% pour Quick, deuxième), la baisse de fréquentation l'affecte aussi. Chacune des 7 chaînes enregistre en effet entre 31% et 38% de clients indiquant s'y rendre de moins en moins souvent.
Le prix et l'équilibre alimentaire
"Dans la sandwicherie, l'explication principale tient au prix alors que le fast-food concentre en priorité les problématiques de non-équilibre alimentaire", explique David Vidal. "Certaines enseignes dépassent délibérément ou pas des seuils psychologiques", précise-t-il, pointant du doigt les différences de prix entre franchisés.
De manière générale, seuls 16% des Français déjeunent à l'extérieur dans la restauration commerciale du lundi au vendredi, 9% prenant leurs repas à emporter et 7% au restaurant.
En comparaison, on compte 43% de repas pris à domicile, 24% de repas préparés à l'avance et apportés au bureau et 15% pris en cantine d'entreprise, selon cette étude réalisée après l'augmentation du taux de TVA dans la restauration le 1er janvier dernier.
