Le ministère de l'Intérieur cherche à interdire l'application UberPop, qui met en relation des clients et des conducteurs privés. Ce sont 380 procédures judiciaires qui ont été engagées mais aucun tribunal n'a pu prendre de décision car la loi n'est pas tout à fait claire. Une situation dont profite la société californienne. Après Paris, Lyon, Toulouse et Bordeaux, Uber annonce qu'il va lancer l'application dès ce lundi 8 juin à Nantes, Strasbourg et Marseille.
"C'est de la concurrence déloyale", s'inquiète un chauffeur de taxi marseillais. "Il va falloir que les mecs qui font Uber soient costauds parce que nous, on défend notre bifteck. Ça ne va pas durer cent ans leur histoire", prévient un autre. "Ils se foutent de nous et des lois", peste un troisième chauffeur. Un autre s'inquiète pour l'avenir de la profession : "On dirait qu'ils (le gouvernement, l'État, ndlr) veulent que ça soit la fin des taxis. S'ils ne veulent pas qu'Uber paye de charges sur les conneries qu'ils font, qu'ils lèvent les nôtres. Au moins, tout le monde serait à armes égales. Et nous, après, on est tranquilles".
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