Laver, refroidir, peindre : pour faire une voiture, il faut beaucoup d'eau. Près de 90% de l'eau de l'usine Toyota d'Onnaing provient de la pluie. L'eau qui tombe et qui ruisselle sur le bitume de l'immense parking de 12.000 places est récupérée, puis filtrée. Arnaud Tison, le directeur environnement du site, n'a pas payé une facture d'eau depuis un an. L'an dernier, il avait un peu moins plu sur Valenciennes : il avait dû en acheter. Depuis douze mois, tout vient du ciel et du parking.
Autre particularité : tous les déchets, sans exception, sont recyclés. Rien ne va à la décharge. Chez vous, il y a deux poubelles pour faire le tri. Ici, il y en a 160. Soit autant que de déchets différents à collecter : les chutes de carrosserie, toutes sortes de plastiques, les produits chimiques... Même la peinture récupérée par terre est transformée en ciment.
Le plus fascinant, c'est la gestion de l’énergie. L'endroit qui consomme le plus dans l'usine, c'est l'atelier peinture. Une voiture passe au four, quatre fois de suite. Chaque fois que l'on met une couche, il faut la sécher. C'est comme dans votre cuisine : il faut allumer un peu avant, mais pas trop tôt, sinon cela coûte cher.
La gestion est pilotée par ordinateur pour gaspiller le moins d'énergie possible. Toyota a voulu une usine exemplaire en matière d'écologie. En terme d'image, c'est bien. Mais il y aussi un intérêt économique : moins d'eau ou moins d'énergie, ça réduit aussi les coûts de production.
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