Le cas Pimkie est-il le début d'une longue série ? Dans le cadre de la restructuration de l'enseigne de prêt-à-porter, les syndicats craignent plus de 200 suppressions de postes.
Et pour supprimer des magasins, la direction s'appuie sur la nouvelle législation, celle qui encadre les ruptures conventionnelles collectives et qui entrera en vigueur le 1e janvier avec les ordonnances sur le travail.
Alexia Germont, présidente-fondatrice de France Audacieuse, est "favorable à tout ce qui peut apporter de la souplesse, de la flexibilité, (...) et de la sécurité pour les salariés." Ce sont des facteurs qui doivent fonctionner ensemble dans le cadre de ces suppressions d'emplois.
Pour elle : "De ce point de vue-là, cette loi est intéressante car elle se base sur du volontariat. Le processus va durer un mois, le rôle des syndicats est aussi très fort", résume-t-elle.
Le terme "souplesse" ne convient cependant pas à Alain Alphon-Layre, responsable travail-emploi à la CGT, pour qui "cela fait 40 ans qu'on fait beaucoup de souplesse pour les salariés et pas beaucoup de sécurité."
Le syndicaliste pose la question de savoir si ces suppressions d'emplois à Pimkie sont réellement nécessaires.
Alain Alphon-Layre affirme que la CGT de Pimkie "va s'opposer" à cette rupture conventionnelle collective et "proposer d'autres solutions". La loi prévoit notamment qu'il y ait l'accord majoritaire des syndicats pour que ces mesures de ruptures s'appliquent.
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