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Sans-abri : Perpignan supprime ses bancs publics

Afin d'éloigner les sans-abris, Perpignan a enlevé la plupart de ses bancs publics, à dénoncé une association écologiste ce lundi.

L'ancien emplacement de l'un des bancs publics qui aurait été enlevé par la mairie de Perpignan, le 5 janvier 2015.

Crédit : RAYMOND ROIG / AFP

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La ville de Perpignan a supprimé la plupart de ses bancs publics pour empêcher les sans-abri de s'y installer, a dénoncé ce lundi 5 janvier une association écologiste, alors qu'une mesure similaire à Angoulême avait provoqué une polémique.

"Il y avait déjà peu de bancs à Perpignan, mais au cours du dernier mois, ce sont plusieurs dizaines de places qui ont été supprimées pendant la nuit", a assuré Marc Maillet, président de Frene 66, branche locale de France Nature Environnement.

Vers des bancs "qui n'incitent pas à s'entasser ou se vautrer"

L'adjoint au maire UMP de Perpignan chargé de l'urbanisme et de l'aménagement, Pierre Parrat, a reconnu que la municipalité avait "supprimé cinq ou six bancs" publics. "Les associations de riverains dénonçaient des nuisances nocturnes venant de toutes sortes de gens et pas seulement de SDF", a-t-il justifié.

La mairie "remplacera sans doute certains des bancs de quatre places supprimés par des bancs à une place où on peut se reposer dans la journée mais qui n'incitent pas à s'entasser ou se vautrer", a-t-il assuré.

A Angoulême, la pose de grillages sur des bancs à la veille de Noël avait déjà suscité de nombreuses réactions, saluée par les uns comme une réponse aux incivilités et à la mendicité agressive, mais dénoncée par les autres comme une initiative honteuse et discriminatoire à l'égard des sans domicile fixe. Les grillages avaient été retirés "provisoirement" dès le 26 décembre.