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Avoir des bonnes notes, faire ses devoirs et lire représente 15% des missions
Crédit : DUART DANIEL/SIPA
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Les intrusions dans la vie privée peuvent s'inviter jusque dans les chambres. Dans la résidence universitaire Maine 1 de Rennes, il était prévu d'installer aléatoirement des lits dotés de capteurs. Ceux-ci devaient transmettre des données en temps réel au Crous de Rennes-Bretagne. Le tollé suscité par cette information, révélée mercredi 6 septembre par Ouest-France, a conduit à l'annulation du projet.
Ces lits, dans lesquels les capteurs sont implémentés dans le cadre, étaient censés donner des informations pour prévenir d'éventuelles dégradations. "Lorsqu’un étudiant prend son lit pour une barre de tractions ou quand le matelas se transforme en canapé pour dix personnes, nous sommes au courant. (...) En cas d'urgence, un SMS est envoyé automatiquement à un agent technique qui peut intervenir dans la chambre", expliquait le directeur général d'Espace Loggia, dont la branche Artisans IoT est en charge de cette installation.
Cet équipement soulève cependant un problème de respect de la vie privée. Des étudiants, interrogés par le quotidien, s'interrogent sur un risque "d'espionnage" et assurent ne pas avoir été prévenus.
Face à ces critiques, la société Artisans IoT s'est ardemment défendue d'être "Big Brother" dans un communiqué. Faisant part de sa "consternation", elle évoque une "incompréhension totale du projet". Insistant sur le fait que ce "programme de maintenance" n'avait "pas encore débuté", l'entreprise vendéenne a précisé qu'il reposait sur la "base du volontariat" et qu'elle garantissait l'anonymat des données collectées : "En aucun cas elles ne donnent des informations privées sur la vie de l’étudiant dans sa chambre ou à proximité".
Artisans IoT martèle ainsi que ce programme devait simplement servir à "réduire les coûts et optimiser la gestion du mobilier de la résidence étudiante". Auprès de NextInpact, la PME précise que les capteurs mesurent l'usure des câbles, des fixations murales et la présence de parties déformées. "Par exemple, on ne peut pas savoir s’il y a dix étudiants dans cette chambre. On veut juste savoir si ces pièces sont bien serrées", souligne l'entreprise.
Le Crous, bien qu'il conteste les informations de Ouest-France, a toutefois choisi de rétro-pédaler : les capteurs seront retirés des lits, les étudiants pourront dormir en toute sérénité.
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