Renault repart à l'assaut des berlines avec la Talisman

Ne jouons pas les difficiles. On a tellement reproché à Renault de ne plus faire du haut de gamme que, franchement là, on ne peut que saluer ce nouveau fleuron de la marque au losange. Cette voiture a de sérieux arguments pour tirer un trait sur vingt ans et trois générations de Laguna. En rebaptisant sa berline Talisman, le constructeur veut ainsi faire oublier un modèle dont les soucis de fiabilité avait plombé sa réputation.

L'objectif aujourd'hui est clair : venir titiller les Allemands. Et c'est vraiment une belle réussite. Avec son long capot sculpté et ses flancs musclés, cette berline longue de 4,85 mètres en impose. La Talisman abandonne même le coffre à hayon, si cher à Renault depuis la R16, pour offrir l'un des plus grands coffres de sa catégorie.

Enfin question d'aides à la conduite, le conducteur est gâté, comme la lecture des panneaux de signalisation ou encore l'affichage tête haute. La plupart de ces fonctions se piloteront à partir d'un grand écran tactile.

Des équipements inédits pour sa catégorie

Inédit dans la catégorie : la Talisman s'équipe de quatre roues directrices et d'un amortissement piloté. C'est un gage de dynamisme sur la route. Un très bon point aussi pour les rejets de CO2, avec une offre limitée à 95 grammes.

En revanche, cette voiture qui a vocation à être vendue dans le monde fait l'impasse sur les grosses motorisations et sur l'hybridation. Espérons que Renault corrige le tir par la suite pour ce modèle fabriqué en France, à Douai, où déjà le nouvel Espace est produit.

Renault y a investi 420 millions d'euros, pour Talisman qui devrait sortir fin novembre. Reste un inconnu de taille pour pouvoir concurrencer les Allemands, le prix de cette berline. Réponse dans quelques semaines.