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Des embouteillages sur l'autoroute 17 dans le centre de Lyon (illustration).
Crédit : ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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Après Londres, Stockholm et Milan, les péages urbains pourraient bientôt devenir une réalité en France. Le 18 octobre, le ministre de la Transition écologique François de Rugy a confirmé que ce dispositif figurait bien dans la dernière version de l'avant-projet de loi d'orientation des mobilités, qui doit être présenté au Conseil des ministre à l'automne.
Pour le gouvernement, l'objectif de cette mesure est de réduire le trafic routier et la pollution atmosphérique dans les grandes villes.
Concrètement, les villes françaises de plus de 100.000 habitants pourraient instaurer si elles le souhaitent "un tarif de congestion", autrement dit une taxe de 2.50 euros maximum par voiture par jour. Ce tarif pourrait grimper à 5 euros dans les villes de plus de 500.000 habitants. La taxe pourrait s'élever à 10 euros maximum pour les poids lourds qui souhaitent entrer dans un périmètre autour de l'agglomération.
Fabienne Keller, sénatrice du Bas-Rhin, a présenté un rapport sur ces "tarifs de congestion" en Commission des finances. "Ces péages urbains sont autorisés depuis la loi Grenelle en 2007, mais aucune agglomération ne les ont mises en place de manière concrète", explique-t-elle au micro de RTL.
Reconnaissant que l'idée d'une nouvelle taxe puisse inquiéter, l'élue suggère que ce "péage urbain" ne soit payant qu'en semaine aux heures de pointe, entre 7 heures et 18h30. "L'idée est que ce soit ceux qui contribuent à la congestion ou à la pollution de l'air qui paient", explique-t-elle. Ce système s'inspire des heures "creuses" et "chères" déjà appliquées à Stockholm. La capitale suédoise avait adopté ce dispositif par référendum il y a 12 ans.
Pour "passer" ces péages, les automobilistes n'auraient pas à franchir de barrière physique comme c'est le cas sur l'autoroute. Ce sont des caméras capables de lire les plaques d'immatriculation qui permettraient de surveiller les zones concernées, rapporte Le Monde. Ce sont d'ailleurs ces solutions qui sont déjà utilisées à Stockholm, Milan et Londres.
Reste à savoir, désormais, si les métropoles françaises seraient prêtes à jouer le jeu. Parmi les grandes villes, Marseille et Lyon restent discrètes. De son côté, Paris "ne ferme pas la porte" mais exige "ce péage se fasse avec l'accord de toutes les communes concernées et qu'il ne soit pas discriminant pour les ménages modestes".
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