"Quelle Époque !" : après le Débarquement, des retrouvailles 75 ans plus tard
À quelques jours du 80e anniversaire du Débarquement, le plateau de "Quelle Époque !" est revenu sur les retrouvailles entre un soldat américain et une Française. Tombé amoureux en 1944, ils se sont retrouvés, 75 ans plus tard.
Alors que France 2 diffuse, mercredi 5 juin, "La nuit la plus longue", une émission spéciale pour les 80 ans du Débarquement, durant laquelle Julian Bugier va commenter en temps réel les événements, l'émission "Quelle Époque !" est revenue sur les retrouvailles entre K.T. Robbins, un ancien soldat américain et la Française qu'il a aimée pendant la guerre, Jeannine Pierson.
Maryse Burgot, également présente sur le plateau et qui sera "en direct" de Sainte-Mère-Église durant l'émission spéciale, faisait partie des journalistes ayant organisé la rencontre entre les deux amoureux qui ne s'étaient pas revus depuis 75 ans.
La grande reporter de France 2 explique avoir fait la traduction, "car il ne parle pas français et elle ne parle pas anglais". Mais après plus de sept décennies séparés, "ils ont retrouvé une intimité sur le champ. Ils se touchent les mains, le visage, c'était extraordinaire", explique-t-elle.
Lui qui faisait partie des premiers Américains à débarquer sur les plages de Normandie, ne reste que quatre mois en France. Une période suffisamment longue pour nouer une relation avec Jeannine Pierson. "Ils tombent amoureux, tous les deux", poursuit Maryse Burgot. "Puis, il faut qu'il rentre chez lui, la vie les sépare. Elle se marie en France, il se marie aux États-Unis, mais pendant 75 ans, il pense toujours à elle".
"C'était extraordinaire", répète-t-elle, pleine d'émotions, sachant que ce moment est "rare" dans une carrière de journaliste. "Quand ils se sont revus, après 75 ans, il n'y a pas eu le début d'un soupçon de gène".
"Je pensais que tu reviendrais", lui avoue Jeannine Pierson, lors de leurs retrouvailles. "Je n'ai pas pu", lui répond K.T. Robbins.
"Raconter la grande Histoire [du Débarquement] avec cette histoire-là, ça vaut tous les experts du monde", a conclu Julian Bugier.
