A la Une des Aventuriers de l'Inconnu, quand les voyants mènent l'enquête... L'écrivain Natacha Calestrémé a publié un roman, Les racines du sang, dans lequel un enquêteur découvre qu'il a des pouvoirs de médium.
L'auteure s'est en fait inspirée de ses propres rencontres avec des policiers de la Police Judiciaire et de la Crim' pour créer ce personnage. Certains de ces policiers lui ont confié qu'ils avaient des perceptions, au-delà de l'intuition ou de ce qu'on appelle le "sixième sens". Elle a rencontré, notamment, un guérisseur, ou encore un policier qui lui a affirmé avoir résolu une enquête en contactant un fantôme.
Evidemment, il est extrêmement rare que la police fasse appel aux services de voyants pour l'aider dans la résolution d'enquêtes criminelles. Mais il arrive que des voyants s'adressent eux-mêmes à la police. Lorsque la police n'a aucune piste sérieuse, ils vérifient les dires des voyants. Cela a été le cas dans l'affaire du meurtre de la petite Fiona, dont on n'a jamais retrouvé le corps, même si les déclarations des voyants n'ont rien donné.
En réalité, les légendes autour de l'utilité des médiums pour résoudre des enquêtes ne datent pas d'hier. Une histoire qui remonte au XVIIe siècle raconte qu'un paysan médium a permis de faire arrêter l'un des responsables du meurtre d'un couple de marchands de vin.
Les policiers de Scotland Yard auraient même eu recours à des voyants il n'y a pas si longtemps, notamment dans l'affaire de l'éventreur du Yorkshire, coupable des meurtres d'une quinzaine de prostituées entre 1975 et 1981. A l'époque, les journalistes avaient interrogé des médiums, et l'un d'entre eux s'est amusé à réunir ces interviews pour voir ce qu'il en ressortait. Le résultat est étonnant : on découvre qu'un des médiums avait donné le métier de l'assassin, un autre avait, en 1977, donné la date exacte du meurtre suivant, un autre avait donné le nom de la ville où habitait l'éventreur, et une quatrième voyante avait trouvé, en plus de ces informations, le prénom de l'Eventreur ainsi que le numéro de sa rue.
A tout de suite, sur RTL.
"Un homme est retrouvé assassiné d’un coup de couteau à la jugulaire dans le parking souterrain de l’immeuble où vit sa maîtresse. Une rose est enfoncée dans la plaie et du sucre est découvert dans la gorge de la victime…
Assez vite, un deuxième puis un troisième cas apparaissent, présentant le même modus operandi. S’agit-il d’une vengeance familiale, professionnelle ou la signature d’un tueur en série ?
De l’Afrique aux prises avec Ebola, en passant par des magouilles de laboratoires, de manipulations et de guerre des polices, on s’aventure avec délectation dans un enchevêtrement de pistes, formidablement rythmées, et l’on retrouve l’attachant major Yoann Clivel, avec ses zones d’ombre et son passé douloureux qui s’ouvre enfin à ses perceptions extrasensorielles. "