Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
Nous revenons aujourd’hui sur l’une des plus mystérieuses énigmes policières et judiciaires du XXème siècle.
1923-2015 : 92 ans ! Le 23 mai 1923, Guillaume Seznec, 45 ans, et Pierre Quéméneur, conseiller général du Finistère, 46 ans, partent à Paris pour vendre des Cadillac laissées en France par les troupes américaines à la fin de la guerre de 14-18. Guillaume Seznec revient seul. Pierre Quéméneur disparaît mystérieusement. Son corps n'a jamais été retrouvé. Le 4 novembre 1924, à Quimper, la cour d'assises condamne Guillaume Seznec aux travaux forcés à perpétuité. Le procès a duré onze jours, 124 témoins ont été entendus. L'accusé a toujours clamé son innocence. L’affaire Seznec est devenue au fil des années le symbole d’une justice qui refuse de revenir sur ce procès dans une affaire sans témoins, sans cadavre, et sans aveux !
Mon invité Denis Langlois qui a été pendant quatorze ans l’avocat de la famille Seznec, révèle dans un livre qui vient de paraître, un secret de famille bien gardé, qui jette un nouvel éclairage sur l’affaire.
Marie-Jeanne, l'épouse de Guillaume Seznec, aurait tué involontairement Pierre Quéméneur, en repoussant ses avances. Un élément nouveau qui pourrait peut-être déboucher sur une 14ème demande en révision !
Denis Langlois a été l'avocat de la famille Seznec de 1976 à 1990, il est l'auteur de l'ouvrage choc Pour en finir avec l'affaire Seznec, paru la semaine dernière aux éditions La Différence. Il nous accorde l'exclusivité radiophonique pour plonger en détail dans les nouveaux éléments du dossier qu'il met à jour, et nous donner sa conviction intime sur le fin mot de cette affaire...