En remettant sa démission à François Hollande, mardi 30 août, Emmanuel Macron a créé l’événement, lui qui annonçait, il y a quelque temps déjà, qu'il n'était "pas socialiste". D'ailleurs, sitôt son statut de ministre révolu, l'économiste était évoqué par Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, comme quelqu'un avec qui son parti avait "vocation à parler".
Pour Chantal Jouanno, même son de cloche. Si la porte-parole de l'UDI tempère un éventuel rapprochement entre sa formation centriste et le jeune ancien ministre, elle reconnait la proximité des deux parties : "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles on est d'accord. Sur les aspects économiques, on voit bien qu'on dit la même chose. Sur les aspects sociétaux aussi. Avec cette nouvelle manière d'essayer de penser la politique, on voit qu'on a plus à se dire", explique la sénatrice de Paris.
Et si d'aucuns sont tentés d'affilier l'UDI aux Républicains dans un futur commun, Chantal Jouanno met les choses au point : "l'UDI ne présente pas de candidat à la primaire républicaine parce qu'il n'y a eu aucune discussion. Avec les Républicains, il n'y a eu aucun accord sur ce sujet." Dès lors, pour choisir son candidat à la prochaine élection présidentielle, le parti centriste "verra en fonction de la primaire des Républicains", selon sa porte-parole, estimant que certains des postulants "sont plus compatibles avec nous que d'autres."
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