Un prototype va être installé place d'Alésia à Paris, une place très polluée car plus de 70.000 voitures y passent tous les jours. Les colonnes Morris servent depuis la fin du XIXe siècle à annoncer les spectacles dans les grandes villes françaises. Il en reste 500 à Paris. Mais celle-là va servir d'aspirateur à pollution, grâce à des micro-algues. C'est le groupe Suez qui a mis au point cette technologie. La colonne en verre va être remplie d’eau et d'algues qui vont, grâce au phénomène de photosynthèse, manger le CO2 ou le dioxyde d'azote, et le transformer en biogaz qui sera récupéré et réinjecté dans le réseau du gaz de ville.
La colonne de 4 mètres de haut va permettre de capter une quantité de CO2 équivalente à une centaine d'arbres. Pour les autres polluants, il va falloir attendre les résultats de l'expérience. Alors seulement, la mairie de Paris dira si elle compte installer d'autres colonnes. Car pour qu'il y ait une efficacité réelle sur le qualité de l'air et sur la production d'énergie, il va en falloir beaucoup.
Les micro-algues, en tout cas, sont une piste sérieuse de recherche pour lutter contre la pollution de l'air ou de l'eau. Il y a un test à la Défense de culture d'algues dans une paroi d'immeuble, dans des vitres aquarium qui recyclent les eaux usées des bureaux, en énergie. L'avantage des algues : ça pousse partout, et ce n'est pas cher du tout à cultiver.
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