Les États généraux de la bioéthique s'ouvrent ce jeudi 18 janvier. Quatre
mois de débats sont prévus, en prélude à la présentation par le gouvernement
d'une révision de la loi de bioéthique qui date de 2011. Parmi les sujets abordés, l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes
seules ou en couple. Une association milite pour que les enfants nés de donneur
anonyme puissent connaître leur géniteur.
"Ce serait un anonymat à durée déterminé, précise Audrey Kermalvezen, avocate
et membre du collectif PMA (Procréation médicalement anonyme), invitée de RTL.
Un enfant pourrait demander à sa majorité, s'il en éprouve le besoin, de
connaître l'identité de son géniteur." Mais la PMA ne semble pas au menu des
tables rondes des États généraux. "Pour le moment, le sujet ne figure dans aucun
programme de débats dans les espaces régionaux de réflexion éthique. On avait
des rendez-vous à Matignon qui ont été déprogrammés", regrette Audrey
Kermalvezen.
L'avocate, née d'une insémination artificielle, comme son mari Arthur, qui a
récemment retrouvé son géniteur, explique que les enfants nés de PMA ne sont
"pas à la recherche d'un père, ce n'est pas une recherche affective". "On a un
père, une mère et un géniteur. On souhaite simplement connaître tous les
éléments de notre histoire, voir le visage de la personne qui nous a permis de
naître. Cela permet d'humaniser ce mode de procréation", insiste Audrey
Kermalvezen.
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