On refait le monde avec :
- Juan Pedro Quinonero, correspondant au journal ABC à Paris
- Philippe Bailly, conseiller en communication
- Geoffroy Lejeune, rédacteur en chef politique à Valeurs Actuelles
Depuis la mise en place de l'état d'urgence, trois mosquées ont été fermées. Elles sont soupçonnées d'être fréquentées par des personnes radicalisées. C'est dans ce contexte que plusieurs voix s'élèvent dans la sphère politique française pour mettre un terme aux financements étrangers des lieux de culte pour les musulmans. Ainsi, Nathalie Kosciusko-Morizet propose de taxer les produits halal afin de financer un "islam de France".
La proposition de la vice-présidente des Républicains ne semble pas faire l'unanimité. Pour Geoffroy Lejeune, rédacteur en chef politique à Valeurs Actuelles, NKM " pose la question très justement du financement de l'islam de France". "Des puissances étrangères ne peuvent pas le financer". Pourtant, la proposition de la députée de l'Essonne lui semble être une "fausse-bonne idée". "Cela cause un problème de principe puisqu'il s'agirait de financer un culte par de l'argent public".
Le principe de séparation de l'Église et de l'État serait alors rompu
Philippe Bailly, conseiller en communication
Philippe Bailly abonde dans ce sens. Le conseiller en communication explique que cette proposition "part d'une bonne intention" pour devenir finalement une mauvaise idée. En dehors des problèmes logistiques ("comment décide-t-on des mosquées qui bénéficieront de cet argent ?"), cela crée à ses yeux une "forme de nationalisation de l'islam puisque ses ressources proviendraient d'une taxe d'État". "Le principe de séparation de l'Église et de l'État serait alors rompu" justifie-t-il.
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